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Et si on enseignait la communication à l’école ?

Bonjour,

Je partage avec vous une courte de vidéo de Jacques Salomé qui parle de son désir de voir un jour la communication enseignée à l’école :

 

 

Si vous aussi, vous avez le souhait que les enfants puissent apprendre à communiquer à l’école, alors je vous invite à signer la pétition en ce sens :

 

https://www.change.org/p/ministre-de-l-education-nationale-najat-vallaud-belkacem-signez-la-p%C3%A9tition-en-mettant-votre-nom-votre-m%C3%A9tier-votre-motivation-soyez-nombreux-c-est-important?recruiter=232992096&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive&rp_sharecordion_checklist=control

 

Vous pouvez aussi consulter ce texte de Jacques Salomé, présentant la proposition de loi :

http://www.j-salome.com/02-methode/0206-themes-application/260-79.htm

 

A bientôt !

 

 

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Le conte de la petite castorette rondelette

Anaïs EUVERTE post on juin 30th, 2015
Posted in Outils de communication Tags: ,

dessin conte de la petite castorette

 

 

 

 

 

Bonjour,

J’accueille aujourd’hui un article invité de mon amie et collègue Geneviève ABRAHAM …sous forme de conte 🙂

 

« Bonjour, 

Je souhaite vous partager un outil de la Méthode ESPERE® que j’aime tout particulièrement : les contes. 
Ils sont pour moi une manière de me relier, de faire parler mon inconscient, de rêver et de tout un tas d’autres choses.
Je vais bientôt publier mon 1er livre de contes.
Je vous offre aujourd’hui celui-ci et vous dis à très bientôt :

 

Il était une fois une castorette un peu pataude et rondelette. Pourtant, elle était très active et faisait plein de choses que font les castors : couper le bois avec ses dents, ronger, faire des barrages, porter le bois à la rivière, faire des provisions pour l’hiver… Malgré tout cela, il lui restait quelques kilos en trop.

C’était une petite castorette pleine de vie et d’en vie. Mais ça ne se voyait guère. Elle le cachait même. Oh non pas exprès, mais par peur, par flemme, par simplicité. Elle faisait déjà plein d’efforts ailleurs, elle n’allait pas encore en plus faire un régime et modifier toute son alimentation !

Ça lui arrivait pourtant parfois de manger différemment, mais alors il ne s’agissait plus d’efforts, c’était tout naturel pour elle, lorsqu’arrivait la saison des bons fruits bien juteux…

Mais de là à être tous les jours une castorette mince, fine, élégante, et tout le reste, ah ça non ! Au moins, là, pas d’effort, pas de peur et en plus, elle pouvait manger autant de noisettes, de feuilles et de fleurs qu’elle le souhaitait (en plus des fruits bien sûr… quand il en restait !).

Et puis, un beau jour, elle eut envie non plus de paraître mais de « par-être » ce qu’elle était vraiment au fond d’elle-même : une petite castorette remplie de vitalité qui prend soin d’elle-même et de son corps, une petite castorette soyeuse, soi rieuse, soi soi-m’aime, soi pleine de vie.

Enfin, ce que je dis est un peu faux car ça, ça faisait bien des années qu’elle le souhaitait au fond d’elle-même. Mais, cette fois, elle en eut marre de paraître ce qu’elle n’était pas, alors elle prit son courage à deux pattes et alla voir son ami renard le guérisseur.

Celui-ci, en fonction des besoins, aidait les gens à devenir eux-mêmes. Il ne trichait pas comme le faisaient certains pour gagner de l’argent. Lui, il prenait le temps d’entendre, d’écouter si l’animal était prêt, si c’était bien un vrai désir et non une lubie momentanée, et s’il serait capable de changer en profondeur.

Car il ne suffisait pas de se faire opérer pour retrouver la vue, encore fallait-il être prêt à y voir plus clair.

Ainsi notre petite castorette alla le voir et il lui fit entendre ce jour là qu’il était temps de lui faire « casse-tort » pour enfin pouvoir « par-être » ce qu’elle était devenue : une petite castorette prête à ne plus cacher ses peurs mais à les affronter et une castorette dynamique, pleine d’entrain, de vivacité et de vitalité.

Adieu casse tort, bonjour par être ! »

 

Vous pouvez retrouver Geneviève sur son site :

http://etresoimaime.weebly.com/

La communication dans le couple

Bonjour,

Je partage avec vous cette vidéo d’un atelier animé par Guy Corneau et Jacques Salomé, sur le thème de la relation de couple.

Je vous souhaite un bon moment 🙂

 

 

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Difficultés relationnelles : les questions à se poser

Je réponds aujourd’hui à une question de Diane :

« Bonjour, Je voulais vous demander conseil, que feriez-vous d’une relation avec une personne qui souffre d’un trouble de personnalité narcissique? Auriez-vous le goût de vous sauver à toute vitesse ou vous seriez tentée de poser un geste, une action pour entretenir cette relation amère? Merci de votre réponse »

 

Je vous remercie, Diane, pour votre question, qui va me permettre de vous parler de la responsabilisation.

Ma première remarque sera de vous inviter à distinguer cette personne et la relation que vous avez avec elle.

Si le trouble de personnalité se trouve chez cette personne, la relation, elle, existe entre vous deux et vous en êtes coresponsables. Ainsi, de mon point de vue, la relation n’est pas « amère » seulement du fait de la personnalité narcissique de l’autre… Il serait d’ailleurs bon de savoir si ce trouble a été diagnostiqué médicalement ou si l’expression vient de vos propres observations.

Attention en effet à la « psychologisation » des relations qui nous conduit parfois à mettre des étiquettes sur des personnes… Cela nous permet d’ailleurs de faire l’économie d’une remise en question personnelle, puisque c’est l’autre qui a un trouble de personnalité 😉 . Rappelons-nous qu’il est toujours plus facile de voir chez l’autre ses travers et ses difficultés plutôt de que de voir les nôtres…

Dire que l’autre a un trouble de personnalité peut vous amener à vous victimiser et à lui donner systématiquement tort.

 

C’est pourquoi, voici les questions que je vous inviterais à vous poser :

 

– Comment vivez-vous cette relation  ?

Nous n’allons pas nous occuper de l’autre, dans cet exercice, ni de ses troubles, ni de ses comportements. Il ne s’agit pas de le juger, de l’étiqueter ou de parler sur lui, simplement de vous demander comment vous vivez cette relation. Est-elle bonne pour vous ?

Vous pouvez ainsi faire le point sur ce que vous vivez : conscientiser ce que vous recevez et ce que vous donnez.

Comment cette relation est-elle alimentée? Par quels types de mots, de gestes, de comportements? Cela est-il satisfaisant pour vous?

Prenez le temps de faire ce travail par écrit et le plus sincèrement possible.

Vous pouvez faire le point depuis le début de votre relation, et lister le positif et le négatif vécus avec cette personne.

 

– Quelle est votre part de responsabilité dans ce qui se passe ?

Quel que soit l’état de la personnalité de l’autre personne, vous êtes coresponsable de la relation. Nous sommes responsables à 50% des relations que nous vivons.

Pour grandir, pour évoluer et ne pas répéter sans cesse les mêmes schémas, il est indispensable de prendre la responsabilité de ce que nous vivons.

Je vous propose de vous interroger sur la dynamique relationnelle présente avec cette personne et sur la façon dont vous y collaborez.

Pour que ce soit plus concret, je vous donne un exemple : si votre ami oublie un rendez-vous qu’il a avec vous, il est responsable de son oubli. De votre côté, vous êtes responsable de votre réaction face à cette situation : allez-vous vous mettre en colère, bouder, allez-vous mettre des mots et vous expliquer ou vouloir lui faire payer plus tard cet oubli? Allez-vous lui prêter des intentions, vous sentir rejetée…?

Il s’agit donc de regarder comment vous faites avec ce qui vous arrive, comment vous vous en débrouillez, comment vous alimentez (peut-être) le conflit.

Ce n’est pas facile de faire ce travail, car la tentation est grande de faire peser sur l’autre l’entière responsabilité de ce qui se passe. Il y a des zones aveugles à l’intérieur de nous, des endroits obscurs qui co-créent les rencontres et les relations difficiles.

Il faut beaucoup de lucidité et de courage pour les débusquer et accepter notre part de responsabilité dans la relation.

Il est possible pour cela de se faire aider, éventuellement avec un praticien ESPERE®, pour y voir plus clair.

 

– Que pouvez-vous changer dans cette relation ?

A votre niveau, vous ne pouvez jamais changer l’autre mais vous pouvez transformer la relation que vous avez avec lui.

En commençant à vous respecter, à vous positionner, à dire ce que vous ressentez, à refuser certains comportements qui ne sont pas bons pour vous…

Je vous invite, pour cela, à vous servir de la Méthode ESPERE® : les moyens de mieux communiquer et l’écharpe relationnelle.

La relation est un canal dans lequel circulent des messages. Si trop de messages négatifs ont circulé, alors le tuyau est encrassé 😉 Dans ce cas, il peut être utile de nettoyer la relation, c’est une démarche que nous proposons en Méthode ESPERE® qui consiste notamment à restituer symboliquement le mauvais reçu dans la relation, afin que cela n’encombre plus les échanges.

 

Après avoir fait ce travail d’introspection et de remise en question, soit vous pourrez décider d’améliorer la relation, soit vous constaterez que vous désirez arrêter la relation… pour vous respecter.

Dans tous les cas, ce sera en fonction de vous, de vos besoins, de vos limites, de vos attentes… et non en fonction de l’autre.

En conclusion, je vous livre cette parole que j’ai entendue de Jacques Salomé et qu’il adressait à une femme qui se plaignait qu’un homme ne la respectait pas :

« ce n’est pas lui qui ne vous respecte pas, c’est vous qui ne vous respectez pas en restant dans cette relation ».

Oui, je crois vraiment que la réponse est à l’intérieur de vous seulement…

Je vous souhaite le meilleur.

Mieux communiquer… avec soi-même !

La première personne avec qui nous sommes en relation… c’est nous-même.

Je vous propose quelques pistes pour améliorer la relation que vous entretenez avec vous-même :

1) Être à l’écoute de soi

Avez-vous l’impression de vous écouter?

S’écouter, cela signifie prêter attention à ce qui se passe à l’intérieur de soi : ses émotions, ses ressentis, ses pensées, ses désirs, ses besoins… Prêtez-vous attention à ce qui vous habite ? Y accordez-vous de l’importance ou négligez-vous cette partie de vous ?

De nombreuses personnes n’ont pas cette habitude de s’intéresser à ce qu’elles vivent… Pourtant, comment envisager d’entretenir de bonnes relations avec les autres si nous ne savons pas qui nous sommes et de quoi nous avons  besoin ?

Si vous ne savez pas comment vous écouter, il y a plusieurs façons de créer ce chemin vers soi-même. Je vous propose d’abord dans chaque situation de la vie, de vous habituer à vous demander : « comment je vis cette situation ? Est-ce agréable ou désagréable? » Vous pouvez aussi ressentir ce qui se passe dans votre corps, qui est un très bon indicateur d’un bien-être ou d’un malaise.

La méditation et la relaxation peuvent aussi vous aider à vous connecter à vos ressentis. Vous aurez sans doute besoin de temps pour cela, de prévoir un moment dans la journée pour vous habituer à vous écouter et cela deviendra ensuite de plus en plus naturel.

2) Se respecter

Une fois que l’on sait s’écouter, il s’agit de se prendre en compte : de tenir compte de ce qu’on ressent, de ce qu’on vit pour prendre des décisions et agir.

Si par exemple, je ressens un mal-être dans une situation, il est important de pouvoir l’écouter et d’en être conscient et aussi de trouver un moyen de sortir de cette situation ou de la vivre autrement.

C’est la notion du respect de soi : quand je me respecte, je tiens compte de ce que je ressens pour conduire ma vie. Si je ne me respecte pas, je vais laisser de côté ce que je ressens pour faire plaisir aux autres ou par peur de faire de la peine par exemple. Cela demande parfois un véritable apprentissage pour pouvoir s’affirmer tel que l’on est.

 

3) Développer une communication bienveillante envers soi-même

Comment vous parlez-vous à vous-même ? Avez-vous des paroles faites d’encouragements, de bienveillance et de réconfort… ou avez-vous plutôt à votre encontre des reproches, des critiques et des dévalorisations? Pratiquez-vous le système SAPPE envers votre propre personne ?

Écoutez bien ce que vous vous dites à l’intérieur de vous, lorsque vous rencontrez un obstacle, lorsque les choses ne vont pas comme vous le voulez… Quelle attitude développez-vous envers vous-même?

C’est très important de prendre conscience de la façon dont on se parle. Car cela peut vraiment nous enfermer dans nos difficultés ou au contraire nous permettre de rebondir.

Cette bienveillance nous permet d’accepter nos échecs, de consoler nos tristesses et elle nous donne le courage et le désir d’aller de l’avant, pour donner le meilleur de soi.

Nous nous parlons souvent comme les autres nous ont parlé et notamment les personnes significatives de notre existence (surtout nos parents). Cependant, et même si vous avez reçu beaucoup de paroles toxiques dans votre enfance, il n’est jamais trop tard pour commencer à se parler autrement et à se regarder avec amour et bienveillance.

 

Et pour vous encourager sur cette voie, voici un extrait d’un livre de Jacques Salomé (Si je m’écoutais, je m’entendrais) :

« Prenez soin de vous réellement, journellement. Vous êtes unique et extraordinaire… même si vous l’avez oublié. Vivez comme si vous étiez seul et acceptez de vous relier aux autres chaque fois que cela vous paraît possible…

Voyez les autres comme des cadeaux et, mieux encore, comme des présents qui enrichissent votre vie.

La pire des solitudes n’est pas d’être seul, c’est d’être un compagnon épouvantable pour soi-même…en s’ennuyant en sa propre compagnie.

Alors n’hésitez plus, soyez un bon compagnon pour vous…

Votre vie vous le rendra au centuple. »

 

Je vous souhaite de belles découvertes sur le chemin de la relation à soi 🙂

 

 

 

 

5 conseils pour gagner en maturité relationnelle

Dans cet article, je vais vous révéler 5 conseils qui peuvent vous permettre de développer votre maturité relationnelle.

Ce sont des conseils issus de la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé et que je partage régulièrement en entretiens individuels et lors de stages en groupe.

La maturité relationnelle est pour moi la possibilité de se positionner en tant qu’adulte dans ses différentes relations. Il s’agit de devenir capable d’exister, de s’affirmer, d’être soi-même de façon authentique, en restant bienveillant envers les autres…

Voici donc 5 pistes à suivre pour aller dans ce sens.

1) Arrêter d’attendre de l’autre ce qu’il ne peut pas nous donner

Avez-vous remarqué à quel point nous nous obstinons parfois à demander à quelqu’un ce que justement il est dans l’impossibilité de nous donner ?

A notre chef plein de froideur, nous allons demander de la compréhension et de la reconnaissance… De notre conjoint qui ne parle pas beaucoup de lui, nous allons exiger qu’il nous raconte ce qu’il ressent…

Il y a quelque chose d’insensé à continuer de réclamer à l’autre ce qu’il ne peut pas nous donner… C’est un peu comme de demander du pain à son boucher ;-).

Nous pouvons cesser d’entretenir des souffrances inutiles en arrêtant ces demandes stériles dont nous savons qu’elles ne pourront être comblées.

Il s’agit de se responsabiliser : je ne peux pas changer l’autre, mais je peux changer ma relation à lui en acceptant ce qui est (ou en décidant de ne plus demeurer dans cette relation si elle est mauvaise pour moi bien sûr).

2) Se rappeler que l’autre n’est pas au service de mes besoins

Quelle que soit la nature de la relation que nous avons avec l’autre, rappelons nous que les seuls responsables de nos besoins, c’est nous-mêmes.

Si j’ai besoin d’écoute, d’attention, de tendresse… cela n’oblige pas les autres à combler ces besoins. Beaucoup de relations, de couple notamment, reposent sur ce malentendu totalitaire, qui consiste à croire que l’un est au service de l’autre : « j’ai besoin de toi », « tu dois être là pour moi »…

Seuls les parents sont en charge des besoins de leurs enfants, jusqu’à ce que ces derniers soient capables d’y répondre par eux-mêmes…

C’est précisément ce qui fait de nous des adultes : notre capacité à répondre à nos propres besoins par nous-mêmes. Ainsi, ce que je ne peux trouver dans une relation (par exemple l’écoute), je peux sans doute le trouver ailleurs, auprès d’une autre personne, dans une autre relation.

Nous gagnerons ainsi en maturité en prenant en charge par nous-mêmes nos propres besoins.

3) Ne pas interpréter le comportement de l’autre

Il s’agit d’arrêter de faire des suppositions et conclusions hâtives. Par exemple, « s’il a agi comme ça c’est qu’il ne m’aime pas ».

Les sentiments et la relation sont distincts, c’est une des règles d’hygiène relationnelle essentielles de la Méthode ESPERE®. Je peux tout à fait ne pas être en accord avec le comportement de quelqu’un sans pour autant remettre en question mes sentiments pour lui.

D’autre part, les conclusions que nous tirons face au comportement d’une personne sont bien souvent erronées, tout simplement car nous regardons le monde avec nos propres lunettes, notre propre grille de lecture qui ne peut pas être celle de l’autre. Par exemple, mon collègue ne m’a pas dit bonjour ce matin. Je peux imaginer qu’il est fâché contre moi. Et en réalité, c’est simplement qu’il était absorbé dans ses pensées.

Vous connaissez probablement des tas d’exemples de malentendus de ce type.

C’est pourquoi je vous invite à rester à votre bout de la relation et à ne pas interpréter le comportement de l’autre. Vous pouvez vous aider de l’écharpe relationnelle, un outil qui vous permet de vous responsabiliser à votre bout de la relation.

4) Vivre ses relations dans l’ici et maintenant

Prendre le risque d’un échange au présent, c’est accepter de ne pas faire référence à ce qui s’est passé hier ou l’année dernière. C’est ne pas conditionner nos réponses aux événements du passé.

Exemple : dans une relation de couple, nous faisons parfois payer à l’autre des comportements qui nous ont déplu : je refuse d’aller chez tes parents à Noël car l’année dernière tu n’as pas voulu aller chez les miens.

Cela pollue beaucoup les relations et je vous inviterai plutôt à ne pas tenir de comptabilité sur ce qui a été fait et donné par l’un ou l’autre.

Oser vivre l’instant présent… Oser regarder la personne que nous côtoyons depuis quelque temps, oser l’écouter d’une façon nouvelle, sans préjugé… Sinon nous risquons de l’enfermer dans ses comportements passés… et de passer à côté de qui elle est aujourd’hui.

5) Renoncer à la relation  idéale

Halte aux fantasmes ! Il n’existe pas de relation parfaite. Il y a seulement des relations aussi imparfaites soient-elles et ce qui circule dedans peut être positif et aussi parfois négatif.

Vouloir que tout soit parfait et sans obstacle, c’est se donner une mission impossible, à soi et à ses proches.

Je vous engage donc à accepter d’être imparfaits, à accepter les autres également…

Plus d’humilité dans nos relations facilite vraiment la vie et nous fait grandir indéniablement.

J’espère que ces quelques pistes vous aideront à grandir et à faire évoluer vos relations de façon positive.

A bientôt !

Pourquoi apprendre à communiquer est nécessaire

Nous avons tous des handicaps de communication.

Oui, je pèse mes mots, des handicaps… plus ou moins invalidants, plus ou moins gênants dans notre vie quotidienne.

Par exemple, certaines personnes ne savent pas recevoir. Dès qu’on leur offre un cadeau ou qu’on leur fait un compliment, elles s’empressent de dire « il ne fallait pas » ou « tu exagères! ». D’autres sont dans l’incapacité de formuler une demande claire et précise. Elle voudraient une augmentation de salaire ou demander à leur voisin un service et elles n’y arrivent pas, peut-être dans la peur de la réponse de l’autre. Que dire encore de ceux qui ne savent pas refuser et préfèrent dire oui à tout ce qu’on leur demande plutôt que de prendre le risque d’une désapprobation? Et de ceux qui, lorsqu’ils donnent, attendent obligatoirement une contrepartie à leur « cadeau » ?

Pourtant toutes ces modalités relationnelles : demander, donner, recevoir et  refuser sont essentielles pour vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres. C’est aussi important que de savoir lire ou écrire. Ne pas pouvoir librement se positionner et exister dans ses relations crée beaucoup de difficultés et de conflits avec les autres. Si notre handicap se situe du côté du demander, nous aurons par exemple tendance à attendre que l’autre devine nos besoins et nos attentes que nous n’aurons pas pris la peine de formuler. Nous serons alors très frustrés car l’autre devine rarement nos attentes. D’ailleurs, au passage, en matière de relations humaines, la devinette est plutôt à proscrire ! De la même façon, si je ne sais pas refuser, je vais peut-être reprocher aux autres de trop m’en demander, d’abuser de ma gentillesse etc… alors que c’est bien moi qui suis en difficulté pour refuser.

Et vous quel est votre handicap de communication ? Et que diriez-vous de retrouver la pleine mobilité de votre être dans vos relations ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il est toujours possible quelque soit la teneur de votre handicap en communication, de le résorber, en faisant cet apprentissage de la communication relationnelle. Cela ne nous a peut-être pas été enseigné, ni à l’école, ni à la maison, mais il est encore possible d’apprendre ! C’est en tous cas ce que propose la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé.

En effet, nous savons tous échanger des informations, parler, mais communiquer relève d’autre chose : cela signifie mettre en commun ce que nous avons à l’intérieur de nous, avec un autre, tout en tenant compte de la relation… Tout un art que je souhaite partager avec vous sur ce blog !

Des pistes pour parents en difficulté

Je réponds aujourd’hui à une question de Laure, qui rencontre une situation familiale difficile.

« Bonjour,
je m’occupe de mes 3 enfants; le papa est absent en ce moment, et quand il est là il a aussi du mal à poser des limites sans être violent(cri, brusque, mais pas de fessé) après avoir répété 10 fois la même chose.
Pour ma part, j’ai aussi des difficultés à être claire, ferme dans les règles, je m’énerve pour tout et je m’exprime le plus souvent agressivement.
Mon 2ème enfant (un garçon de 3.5 ans)est violent avec lui même et les autres et il ne respecte pas les règles: il touche tout et casse beaucoup, fait beaucoup pipi dans sa culotte…
J’en suis à ma 10ème fessée et culpabilise beaucoup en voyant que ça le rend encore plus violent.
Avez vous des pistes?
merci « 

 

Merci Laure, pour votre témoignage. Je suis touchée de connaître votre situation.

A travers votre mail, je peux imaginer que votre famille rencontre une crise, dont il s’agirait de sortir rapidement pour ne pas s’engouffrer plus avant dans la violence et la souffrance.

Je vous invite à lire mon précédent article sur la violence de l’enfant qui peut vous apporter quelques repères sur les comportements agressifs de votre fils.

Voici plusieurs pistes issues à la fois de la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé, et de mon expérience personnelle et professionnelle, qui peuvent aider les parents en difficulté :

 

1) Proscrire la violence

Je vous propose tout d’abord d’ériger en principe dans la famille que la violence est interdite. C’est le cas dans la société, à l’école, dans la rue… il serait étrange qu’il en soit différemment au sein de la famille. Je ne vais pas entrer dans le débat qui entoure la question de l’interdiction de la fessée. Je me limiterai à dire que la violence est interdite, y compris envers les enfants.

La loi interdit toute forme de violence envers quiconque (même si dans les faits, la société tolérait jusqu’alors que les parents donnent des gifles ou des fessées).

Par ailleurs, l’enfant reproduit les comportements de ses parents et il est très difficile de faire respecter une règle par ses enfants si en tant que parents nous ne la respectons pas nous-mêmes… Sans parler bien sûr des effets des violences qui peuvent être à l’origine de blessures chez nos enfants et pour cela je vous renvoie à l’article de Muriel Salmona sur les raisons d’interdire les punitions corporelles.

Pour toutes ces raisons, je vous propose de décider de régler autrement vos conflits et d’apprendre à gérer vos émotions.

Je vous inviterai même à faire une petite cérémonie, une sorte de rituel en famille pour déclarer ensemble que la violence est interdite et que désormais vous vous engagez à faire autrement. Prendre cet engagement solennel va vous obliger à trouver d’autres solutions.

 

2) Identifier les situations à risque

Je peux imaginer que vous vivez des situations dans lesquelles vous ressentez de la frustration et de la colère.

Pouvez-vous repérer ces situations ? Pouvez-vous les changer ? C’est-à-dire pouvez-vous vous organiser différemment pour ne pas avoir à vivre ce genre de situations ?

Par exemple, si vous êtes stressée par le manque de temps le matin, vous pouvez décider de vous lever un peu plus tôt. Ou bien si vous savez que c’est le moment des courses avec vos enfants qui pose problème, vous pourriez vous arranger pour faire les courses autrement ou sans vos enfants…

Nous croyons parfois que nous n’avons pas le choix… Mais il y a bien souvent des alternatives à nos façons de procéder… qui peuvent nous permettre de limiter les situations explosives.

 

3) Apprendre à concilier les besoins de chacun

Chacun des parents a deux dimensions dans sa fonction parentale. La mère peut être dans sa dimension mère ou maman. Le père peut être dans sa dimension père ou papa.

La dimension mère ou père se situe dans le demander et le refuser : ce sont tous les moments où nous allons demander des choses à nos enfants : mettre la table, se laver, faire les devoirs… et où nous allons aussi leur dire non : pour ce nouveau jouet, pour regarder la télé, pour manger des bonbons… Ce rôle est bien sûr important et structurant.

Le rôle d’une maman et d’un papa se situe plutôt dans le donner et le recevoir : donner du temps, des câlins, des cadeaux, de l’attention, de la tendresse, dire oui, jouer… et recevoir : être à l’écoute de ce que les enfants nous disent, accueillir leurs comportements, leurs émotions… Et ce rôle est tout aussi primordial; d’ailleurs avant l’âge d’un an, seul ce rôle de papa/maman est présent, la dimension frustrante du rôle de parent apparaissant progressivement après un an avec l’apprentissage des règles et des limites.

Les enfants ont besoin de toutes ces dimensions pour se construire.

Si les dimensions père et mère sont trop présentes, il y a un déséquilibre car l’enfant manque de maman et papa. Et inversement si le papa et la maman sont trop présents, il y aura également un déséquilibre et un manque de repères pour les enfants.

Il s’agirait donc de s’assurer que vous arrivez à équilibrer vos deux dimensions de votre rôle de parent. Je vous invite à regarder vos enfants et à vous demander : de quoi ont-ils besoin là maintenant ? Vous pouvez sur une journée vous observer pour savoir si vous arrivez à alterner les 2 dimensions (mère et maman) ou si l’une des deux est plus présente. Jouez-vous suffisamment avec vos enfants ? Reçoivent-ils toute la tendresse dont ils ont besoin? Si vous arrivez à bien remplir votre fonction de maman, alors il devient plus facile de devenir la mère à d’autres moments, en conscience, pour cette fois demander et refuser des choses à vos enfants.

Bien sûr l’absence du père peut rendre la tâche plus ardue, et il serait important de voir comment il peut rester impliqué et jouer son rôle.

D’autre part, vous avez vous-même des besoins et il est vital que vous puissiez les respecter aussi, notamment en tant que femme et épouse. Vous n’êtes pas qu’une mère. 3 enfants accaparent beaucoup la mère en vous et c’est primordial que vous vous accordiez du temps.

Si vous prenez soin de vous, si avez du temps pour voir des amis et sortir en couple, vous serez plus épanouie. C’est essentiel de ne pas vous sacrifier en tant que mère : sinon, vous risquez de le faire payer à vos enfants un jour ou l’autre…

Si vous devenez une femme épanouie, tout le monde sera gagnant 🙂

 

4) Établir des règles ensemble

Je vous propose d’établir des règles de vie en famille,  de les mettre par écrit, de les faire signer par chacun des membres de la famille et de les afficher.Vous pourrez ainsi vous y référer facilement.

L’idéal étant de pouvoir créer ces règles ensemble. Vos enfants y adhéreront plus facilement s’ils ont participé à leur rédaction. Ces règles peuvent concerner le rangement de la maison, les horaires, les repas…

Vous pouvez aussi prendre le temps ensemble de prévoir les sanctions (les conséquences) si les règles ne sont pas respectées. Je vous renvoie à un article que j’ai écrit sur le blog Super parents sur cette question des sanctions.

Cela vous évitera de donner une punition injuste sous le coup de la colère.

 

4) Être à l’écoute de l’ex-enfant en vous

Là je passe à la partie « travail sur soi »… Car il n’est jamais anodin de crier, de se mettre en colère ou de donner une fessée.

Je vous invite à ce sujet à lire mes articles sur le réactionnel et le retentissement.

Ce ne sont pas nos enfants qui sont responsables de ce que nous ressentons en tant que parents: c’est nous qui sommes touchés, pour des raisons liées à notre histoire. C’est l’enfant que nous avons été qui se réveille. Je vous invite donc à prendre la responsabilité de vous occuper de votre enfant intérieur.

Nous avons tous des blessures d’enfance, plus ou moins importantes, plus ou moins apaisées… Si elles sont à vif, si elles nous font souffrir (c’est le cas lorsque l’on perd le contrôle), alors il y a un travail sur soi nécessaire à effectuer pour sortir de la souffrance et guérir de ses blessures. C’est cela qui permet de comprendre ses émotions, de pouvoir les gérer et de ne plus exploser ou se déverser sur ses enfants.

Cette souffrance n’est pas une fatalité.

 

5) Trouver des ressources pour évoluer

Plusieurs pistes sont alors possibles pour amorcer le changement relationnel.

Si vous souhaitez vous engager sur la voie de meilleures relations familiales et d’une parentalité bienveillante et respectueuse, je vous invite à trouver des lectures pour vous ressourcer. Vous pouvez lire les livres de Jacques Salomé et ceux d’Isabelle Filliozat qui peuvent vous aider. Sur mon blog et sur celui de super parents, vous trouverez aussi plein d’informations et d’idées à glaner pour mieux vivre avec vos enfants.

Au-delà des lectures, je vous invite à chercher de l’aide auprès de professionnels. Dans certaines villes, il existe des maisons des parents où sont organisées des rencontres avec des professionnels, des conférences…Rencontrer d’autres parents, échanger sur ses difficultés et sur ses forces permet de se sentir moins seul et de progresser, d’apprendre à faire autrement.

Être parent, c’est un véritable chemin initiatique.

Personnellement, la voie que j’ai choisie pour mieux vivre mes relations, c’est la Méthode ESPERE®, je suis praticienne agréée de cette méthode et j’y trouve aussi les ressources nécessaires en tant que maman.

Cette pédagogie de la communication donne à la fois des outils concrets pour améliorer les relations parent-enfant…. tout en permettant un travail intérieur pour guérir de nos blessures.

Si cette méthode vous parle, vous pouvez l’expérimenter auprès d’un praticien en individuel ou en atelier de groupe.

Voici mon site les chemins de la relation si vous souhaitez que je vous accompagne.

Voici le site de l’institut ESPERE international pour trouver un praticien proche de chez vous.

 

Je vous souhaite d’oser mettre en œuvre dans votre vie le changement relationnel… ce sera un magnifique cadeau que vous vous ferez, ainsi qu’à votre famille.

 

 

Entendre la violence chez l’enfant

Je réponds aujourd’hui à une question posée par Sandrine  concernant un enfant de 8 ans qui se bat.

Vous me demandez : « comment lui est venu ce moyen de communiquer quand dans le foyer il n’y a pas de violences physiques? »

Vous vous interrogez sur l’origine de la violence de cet enfant. C’est vrai que l’enfant peut reproduire des comportements qu’il peut voir chez ses parents, mais pas seulement : l’école est également un lieu de prédilection pour apprendre des comportements, et la télévision aussi… Il n’y a pas que le foyer. Je ne pense pas que la réponse soit à chercher dans cette capacité de nos enfants à nous imiter ou dans une faute des parents.

Selon moi, la question n’est pas tant comment lui est venu ce moyen de communiquer… mais que tente-t-il de dire ainsi ?

Vous avez raison, la violence est un moyen d’expression, même s’il est inapproprié.

Voici donc les pistes que je vous propose, sachant que ce sont des balises un peu générales et qu’elles seront à adapter au contexte.

 

1) Entendre la violence comme un langage

Un enfant se bat : c’est un langage.

La première chose à faire est de pouvoir entendre que l’enfant tente de dire quelque chose qu’il ne peut exprimer autrement.

Nous ne pouvons pas deviner ce que tente de dire l’enfant ainsi. Je vous invite donc à le lui demander. Il serait possible de lui dire : « je ne sais pas ce que tu tentes de dire par ces bagarres, j’imagine que ça doit être très important pour toi, pour que tu le dises comme ça. » Et laisser l’enfant cheminer avec cette interrogation. Car parfois l’enfant lui-même n’a pas conscience de sa souffrance.

Je vous propose de repérer dans quels moments l’enfant se bagarre, avec qui etc… afin d’en savoir plus. Il est aussi possible que l’enfant se batte parce qu’il est agressé physiquement et qu’il se défend…ce qui n’est pas la même chose que si c’est lui qui déclenche les bagarres.

L’agressivité peut aussi être liée à un changement dans la vie de l’enfant : deuil, séparation, déménagement…

 

2) Rappeler les règles

Entendre ne signifie pas laisser faire sans rien dire.

Je vous invite à rappeler votre refus de la violence en tant que parent, et dans le cadre d’une vie en société.

 

3) Apprendre à l’enfant à  dire et à gérer ses émotions

En interdisant la violence, il est très important pour autant de permettre à votre enfant de s’exprimer autrement, de lui donner une alternative.

Pour cela, je vous invite à vous intéresser à ce que vit l’enfant dans les moments où il se bat : et lui permettre de mettre des mots sur ce qu’il vit. Car là où l’on peut mettre des mots, l’on n’a pas besoin de violence. La violence s’exprime quand on ne peut pas se dire. Il serait intéressant d’apprendre à cet enfant à gérer autrement ses émotions : lui demander ce qu’il ressent : colère, tristesse, injustice… et l’inviter à le dire. Cela nécessite que vous puissiez l’écouter avec suffisamment de bienveillance et d’ouverture vers lui pour accepter ses émotions. Je vous invite à consulter mon article sur l’écoute pour vous aider.

Vous pouvez aussi dans un premier temps dessiner ou travailler avec des papiers avec des visages exprimant des émotions et lui demander de montrer quel est le visage qui exprime le mieux ce qu’il ressent.

Cela peut être un bel exercice à faire pour toute la famille d’ailleurs 🙂 car plus vous exprimerez vos émotions, plus l’enfant pourra s’autoriser à le faire également. A l’inverse, dans les familles où l’expression des émotions n’est pas favorisée, la violence peut s’exprimer.

Et pour les émotions très fortes, comme une grosse colère, je vous propose d’instituer chez vous un coussin de colère qui peut sans dommage recevoir les coups de la personne qui aurait besoin d’extérioriser une violence.

Je vous propose de mettre en place la poubelle relationnelle, dont j’ai parlé dans un précédent article, afin de permettre à chacun de ne pas garder en soi les messages négatifs. Cela permet aussi de ne pas accumuler d’énergies négatives à l’intérieur de soi.

 

Pour conclure, je vous livre cette phrase de Jacques Salomé : « le seul antidote à la violence, c’est la communication ».

Je vous invite donc à communiquer avec votre enfant et à lui apprendre les bases de la communication. La Méthode ESPERE® est un bon moyen de développer des relations sans violence, je vous invite à lire les autres articles du blog qui vous permettront de cheminer sur cette voie.

 

Merci Sandrine pour cette question que se posent sans doute d’autres parents.

Je reste disponible si vous avez un témoignage, des commentaires ou d’autres interrogations.

 

Je rappelle à chacun des lecteurs que vous avez la possibilité de me poser une question sur ce blog. Je vous invite à consulter cette page pour en savoir plus, ou à poser directement votre question :

 

 

 

 

 

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Apprendre l’hygiène relationnelle à nos enfants

Il y a quelques jour, j’ai eu une discussion avec mon fils de 3 ans après l’école :

-« Maman, Lilian m’a dit « t’es pas beau »…

– Ah bon, et toi comment tu l’as vécu?

– C’était pas bien…

-Ok, alors je vais t’apprendre à jeter les messages caca, les messages qui ne sont pas bons pour toi ».

 

J’ai écrit la phrase « t’es pas beau »sur un bout de papier, et j’ai proposé à mon fils de le froisser et de le jeter à la poubelle. Il était ravi de l’opération et cela a permis de dédramatiser complètement cette situation.

Désormais je prends le temps avec lui, de voir s’il a reçu du bon et du moins bon dans la journée  et chaque fois, qu’il y aura du mauvais, je lui proposerai de le jeter dans la poubelle relationnelle.

Cette poubelle est destinée à recevoir tous les messages que nous ne souhaitons pas garder en nous. C’est une poubelle réservée à cela.

Nous ne pouvons pas contrôler tous les messages qui se déposent sur nos enfants…mais nous pouvons leur donner les moyens de ne pas les garder en eux…. et de conserver ainsi leur confiance en soi et leur estime de soi.

La poubelle relationnelle est un outil de la Méthode ESPERE® que je vous invite à expérimenter, pour vos enfants, mais aussi pour vous-même.

Nous ne pouvons pas empêcher quelqu’un de prononcer des paroles ou d’avoir tel comportement… par contre, il est toujours possible de ne pas laisser ces paroles ou ce comportement avoir de l’effet sur nous…il est toujours possible de s’en libérer.

C’est ce que Jacques Salomé appelle l’hygiène relationnelle. C’est un véritable apprentissage de la responsabilisation : si je ne peux pas changer l’autre, je peux toutefois gérer différemment ce qui me vient de lui.

Je vous invite à l’expérimenter par vous-même 😉

 

A bientôt !