Tag Archive: communication

La différence essentielle entre s’exprimer et communiquer

Bonjour,

Aujourd’hui je vous propose de découvrir la différence essentielle entre s’exprimer et communiquer, avec ma nouvelle vidéo :

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3 clés pour favoriser de bonnes relations dans la fratrie

Voici ma dernière vidéo avec quelques pistes pour des relations plus apaisées au sein de la fratrie.

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4 clés pour une relation saine

Anaïs EUVERTE post on septembre 11th, 2020
Posted in Les relations humaines, vidéos Tags: ,
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Une astuce pour sortir de l’opposition avec son enfant

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Réponse à une question sur la colère

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Le non-dit, ce poison de la communication

Anaïs EUVERTE post on juillet 22nd, 2019
Posted in La communication relationnelle Tags: , ,

Un des plus grands poisons de la communication est le non-dit.

Quand je parle du non-dit, je ne parle pas des choses que nous choisissons de taire par pudeur ou par respect de notre intimité. Cela bien sûr nous appartient et nous pouvons en toute liberté garder notre jardin secret, il s’agit en l’occurrence d’un choix.

Avec le non-dit, je parle plutôt des choses que nous taisons parce que nous n’osons pas les dire. C’est souvent la peur du conflit qui nous conduit à ne pas faire telle remarque, à ne pas dire que nous avons mal vécu une situation, une parole.

Il s’est donc passé quelque chose avec une personne et nous n’arrivons pas à lui dire. La communication est bloquée d’une certaine façon.

Et un jour, ce qui n’a pas été dit sera exprimé, d’une façon ou d’une autre. Soyez-en sûr, une occasion se présentera et le non-dit ressortira, et de façon généralement plus réactionnelle.

Par exemple, dans un couple, une femme vit mal que son partenaire n’ait pas pensé à lui offrir des fleurs à la St Valentin. Au lieu de lui dire, elle garde cela en elle et ne lui parle pas de sa frustration. Plusieurs jours plus tard, sur un tout autre de sujet, alors que son partenaire lui dit qu’il rentrera plus tard un soir, elle se met en colère et lui reproche de ne jamais penser à elle ! Ces deux situations cumulées ont conduit cette femme à réagir de façon exagérée.

Si elle avait osé dire sa frustration, sa déception au moment où elle la vivait, les choses auraient sans doute pris une autre tournure.

C’est pourquoi, même si cela est difficile, il vaut mieux dire les choses au fur et à mesure qu’on les traverse. A mon cabinet, je reçois des couples qui se reprochent parfois des choses qui datent de plusieurs années. Certes, il n’est jamais trop tard pour remettre de la parole, mais plus on attend, plus il y a de la rancœur, de l’amertume qui vont abîmer la relation.

Un jour, j’évoquais justement cela dans une classe de collégiens, et l’un d’eux m’a répondu : « oui mais si on dit les choses, alors on va se disputer? ».

Oui, c’est vrai, peut-être que l’on va se disputer, lui ai-je répondu. Et c’est plutôt sain de se disputer. On n’est pas obligé de s’insulter et de se déchirer pour cela 😉 Quand on ose se positionner, sortir du non-dit, on peut passer d’un conflit larvé à un conflit ouvert. On peut se dire les choses et résoudre le conflit.

Je vous en parle plus longuement très prochainement !

Journée internationale de la communication le 1er octobre 2016

Bonjour,

J’ai le plaisir de vous informer que depuis cette année nous fêtons la communication avec la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé 🙂

Oui, le 1er octobre 2016, en France et à l’étranger, des praticiens formés à la Méthode ESPERE® vont vous proposer des ateliers, des conférences, des stages… pour vous faire découvrir la communication relationnelle et vous montrer comment mieux communiquer peut transformer votre vie.

J’ai vraiment hâte d’être à cette journée, j’ai moi-même travaillé avec une collègue sur un conte pédagogique que je présenterai à Château-Thierry et qui s’intitule : « La fabuleuse aventure de la famille Ronchon ».

Il y a beaucoup d’initiatives ce jour-là, il y en a peut-être du côté de chez vous, donc je vous invite à consulter le site de l’Institut ESPERE pour savoir où trouver une animation ce jour-là :

Voir les événements du 1er octobre

Je vous souhaite une très belle journée de la communication !

A bientôt !

 

 

 

Tout ce qu’on ne s’est pas dit

« Tout ce qu’on ne s’est pas dit reste enfoui

Dans le silence de nos coeurs bien assis

Tout ce qu’on ne s’est pas dit reste suspendu

Au milieu de nos âmes nues

Tout ce qu’on ne s’est pas dit reste là

Entre toi et moi

Tout ce qu’on ne s’est pas dit s’endort

Au creux de nos corps

Tout ce qu’on ne s’est pas dit nous meurtrit

Blessures et mal-à-dit

Tout ce qu’on ne s’est pas dit et qu’on ne sait jamais

Tout ce qu’on sait et qu’on ne se dit pas

Finit par se crier au-delà de soi »

 

Je pars en vacances et plus que jamais je vous invite à mettre des mots 🙂

Les mots réparent, les mots apaisent, les mots sont comme des issues de secours qui sont toujours là, même dans les épreuves. Ils sont là, fidèles compagnons parfois injustement délaissés quand nous leur préférons le silence.

Prenez soin de vous surtout !

Et si entre temps je vous manque (!) ou plutôt si mes articles vous manquent, vous pouvez toujours vous procurer mon cahier pour apprendre à communiquer, dans lequel je vous guide pas à pas dans l’apprentissage de la communication  🙂

 

A très bientôt !

Passer du reproche à la demande

Anaïs EUVERTE post on février 3rd, 2016
Posted in Apprendre à communiquer Tags: ,

Il y a une règle d’hygiène relationnelle que j’ai apprise grâce à la Méthode ESPERE®, et que j’affectionne particulièrement, alors je vous la livre aujourd’hui :

« Derrière chaque reproche, il y a une demande ».

J’aime dire que grâce à cette simple règle, vous pouvez sauver votre relation de couple 😉

En effet, le couple est souvent un terrain privilégié pour les reproches en tous genres : « tu ne fais pas assez attention à moi », « tu ne fais jamais le ménage », « tu ne m’écoutes pas quand je te parle », « tu ne veux jamais rien faire »…

En réalité, quand nous reprochons quelque chose à quelqu’un, l’autre est mis en défaut : son comportement pose problème, et il risque d’être sur la défensive et de communiquer en étant dans le réactionnel… Nous suscitons rarement la coopération en étant dans la critique. De plus, le reproche est axé sur des comportements qui se sont passés et qu’on ne peut pas changer.

Passer du reproche à la demande signifie renoncer à accuser l’autre et commencer à se positionner clairement.

Si je reproche à mon conjoint de ne pas faire assez attention à moi, au lieu de parler sur lui, je peux commencer à parler de moi.

Voici un processus que je vous propose :

 

  1. Parler des faits, de ce qui s’est passé le plus concrètement possible. Si je reprends mon exemple « tu ne fais jamais attention à moi », il s’agit d’une généralisation et cela n’est pas du tout concret. Ce serait plus concret si je disais « je n’ai pas reçu d’attention de ta part à mon anniversaire ».
  2. Dire son ressenti : c’est-à-dire pouvoir nommer l’émotion ressentie dans cette situation. « Je me sens triste, en colère, furieuse… ». Nommer son ressenti se fait toujours en disant « je », puisque c’est bien moi qui ressens cela.
  3. Nommer son besoin : « j’ai besoin de recevoir des marques d’attention de ta part ».
  4. Formuler une demande précise et concrète : « je te demande d’accorder une attention particulière à mon anniversaire par un cadeau, une surprise… »

En faisant cela, vous sortez de la victimisation. Vous prenez aussi le risque de la réponse. Et vous sortez du mythe selon lequel dans un couple, l’autre devrait réagir de telle ou telle façon, sans même que vous ayez à demander… Les attentes implicites sont un vrai poison de la relation.

Ce processus de communication est valable pour beaucoup de situations et vous permet de vous positionner de façon relationnelle. Vous gagnerez ainsi en maturité relationnelle🙂

Je vous souhaite de beaux échanges nourrissants.

Parent-enfant : sortir de l’opposition

Je réponds aujourd’hui à une question posée par un parent :

« Bonjour , nous avons une fille de 3 ans avec laquelle les choses fonctionnent bien . Nous avons 2 soucis répétés et quasi quotidiens : le brossage de dents qui même ludique n’est pas souhaité de sa part et elle a décidé qu’elle ne faisait plus les siestes à la maison et fait du bruit pendant qu’elle joue dans sa chambre au moment où nous avons besoin de nous reposer ( elle se réveille parfois la nuit et se lève vers 7h régulièrement ) . Nous ne trouvons pas des sanctions en conséquence avec ces comportements qui lui permettraient d’assumer les conséquences de ces actes … Merci de votre expérience . »

 

Bonjour,

Je vous remercie pour votre question.

A 3 ans, refuser de faire des choses que demandent les parents est un comportement tout à fait normal qui participe à la construction de la personnalité de l’enfant à travers l’affirmation de soi.

Pour les parents, c’est souvent une étape d’apprentissage du lâcher-prise 😉

Au sujet du brossage de dents et des siestes, je ne vous recommande pas de faire appel à des sanctions.

Je vous invite à utiliser les sanctions avec parcimonie, seulement pour les comportements d’une certaine gravité (exemple : quand l’enfant tape).

A cet âge-là avoir une routine « pot-dent-histoire-dodo », par exemple, la répéter à l’enfant et la lui faire dire : « qu’est-ce qu’on fait après le pot? » est un bon moyen de le faire adhérer, cela peut prendre un peu de temps mais à un moment donné, cette routine est intégrée.

Cela permet aussi de dire à l’enfant que tant que l’étape du brossage des dents n’est pas faite, vous ne passez pas à l’étape suivante.

Quand vous êtes face à un refus de votre enfant, une autre possibilité serait de rechercher l’adhésion de l’enfant, en lui proposant une alternative : par exemple : « d’abord l’histoire ou d’abord les dents? »

Dans tous les cas, vous ferez les 2, mais elle retrouve un petit pouvoir de décision en ayant une alternative.

Chaque fois qu’on permet à l’enfant d’avoir un choix, on suscite sa coopération et on sort du rapport de force.

Concernant le refus de faire la sieste, c’est l’âge aussi ! Si elle joue dans sa chambre, même en faisant du bruit, il ne me semble pas que ce soit problématique. Mais pour les parents, effectivement, c’est une période où il faut renoncer à ce moment de répit de 2-3 heures, qui est effectivement pratique voire salutaire 😉

En tous cas, je ne propose pas de sanctions. Éventuellement, vous pouvez lui faire la demande qu’elle joue tranquillement.

Je vous invite à utiliser dans la relation avec votre enfant la communication à partir du « je » personnalisé, vous serez alors pour votre fille un adulte consistant et cohérent qui se positionne vis-à-vis d’elle.

J’espère que cette réponse pourra vous aider.

Pour aller plus loin, je vous recommande le livre d’Isabelle Filliozat « J’ai tout essayé ! », qui explique très simplement les bases de la parentalité bienveillante.

Voici plusieurs articles que j’ai écrits sur la relation parent-enfant, qui peuvent également vous éclairer :

https://blog-espere.com/4-moyens-de-desamorcer-les-situations-difficiles-avec-un-enfant-en-bas-age/

https://blog-espere.com/accompagner-un-enfant-en-conscience/

https://blog-espere.com/des-pistes-pour-parents-en-difficulte/

 

Si vous avez des questions, je vous invite à utiliser ce formulaire de contact et je vous réponds sur le blog :

 

 

Vous pouvez aussi me contacter pour un rendez-vous physique ou téléphonique, voici mon site :

http://www.lescheminsdelarelation.com/

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