Symboliser ses désirs

Je voudrais vous parler aujourd’hui d’un outil que j’utilise et que j’enseigne, un outil très puissant qui peut vous accompagner dans l’écoute et la réalisation de vos désirs : la boîte à désirs.

Souvent, nous avons appris par notre éducation à ne pas trop désirer et à ne pas viser trop haut, pour ne pas s’illusionner et ne pas être déçu. Par exemple, je ne vais pas rêver de ce travail génial ou de cette maison fantastique car je pense que je n’en ai pas les capacités ou les moyens. Ainsi nous nous limitons dans nos désirs… nous apprenons à désirer petit, à vouloir des choses réalistes…bref nous arrêtons de rêver…Or désirer est un besoin, c’est un élan vital qui nous habite, qui demande à être respecté.

Il n’est pas forcément indispensable de réaliser tous ses désirs pour être heureux mais pouvoir les reconnaître, les nommer et s’accorder du temps pour rêver est essentiel.

C’est en cela que la boîte à désirs est très aidante: elle permet de donner une place à vos désirs, elle les autorise à vivre. Faire une place à nos rêves, même les plus fous, est aux antipodes de la répression que nous pratiquons la plupart du temps à l’égard de notre imaginaire.

La boîte à désirs fonctionne ainsi : vous choisissez une belle boîte, qui n’appartient qu’à vous. C’est elle qui accueillera vos désirs, elle est donc personnelle. Dedans, vous y mettrez, écrits sur des petits papiers, tous les désirs que vous avez, des plus futiles aux plus essentiels : un objet que vous souhaitez acquérir, un voyage que vous voulez réaliser, la maison de vos rêves, un changement que vous voudriez voir dans votre vie… il peut s’agir de choses matérielles ou immatérielles.

L’idée est de mettre vraiment dedans tout ce que vous désirez, sans vous limiter, même si vous pensez que vous ne pouvez pas réaliser cela pour le moment. Si vous avez des difficultés à trouver des désirs, c’est que vous les avez beaucoup réprimés et que vous avez pris l’habitude de vous limiter, alors soyez à l’écoute de vous-même et autorisez-vous à rêver pour remplir votre boîte:)

Un désir est parfois éphémère : il est possible que vous ayez une envie passagère pour un vêtement, un objet, une formation… et que ce désir s’en aille après quelques jours ou semaines. Ainsi, je vous invite à prendre le temps de faire le tri dans votre boîte à désirs, pour ôter ceux qui n’ont plus lieu d’être, ainsi que ceux que vous avez déjà réalisés. Vous pouvez faire le tri une ou deux fois par mois par exemple.

Pour les personnes qui ont tendance à acheter des choses dont elles n’ont que faire ensuite ou à changer souvent d’avis, la boîte à désirs peut s’avérer utile, pour sélectionner les désirs les plus essentiels, ceux qui durent.

Si vous avez des difficultés à faire un choix pour un métier par exemple, je vous invite à mettre dans votre boîte à désirs toutes les idées que vous avez et entre lesquelles vous hésitez. Vous pourrez régulièrement revenir regarder ce qu’il y a dans votre boîte et voir quel métier vous fait le plus vibrer, vous pourrez même les classer, les trier. Au fil du temps, vous aurez la capacité de faire un choix.

Cet outil est aussi très utile avec les enfants : elle leur permet de combler leur besoin de rêver, de les aider à faire le tri et d’apprendre à se responsabiliser vis-à-vis de leurs désirs. Ainsi, au lieu de disqualifier le désir de votre enfant : « non, tu as déjà plein de voitures, je ne t’en achèterai pas d’autres », il est possible d’écouter votre enfant, après tout, son désir est légitime, il a le droit d’exister. Vous pouvez lui suggérer de dessiner le jouet, de le découper dans un catalogue ou de l’écrire sur un papier et le mettre dans sa boîte à désirs. A lui de voir ensuite ce qu’il est prêt à faire pour réaliser éventuellement certains désirs, y compris avec votre aide. Il en va pour les enfants comme pour les adultes : certains désirs sont éphémères, d’autres plus durables. La boîte à désirs permet de leur faire une place et d’y voir plus clair.

En faisant le tri, vous constaterez peut-être que certains désirs sont toujours dans la boîte, et peut-être aurez vous l’intention de les réaliser. Car désirer est de l’ordre de l’imaginaire. Réaliser, c’est inscrire son désir dans sa vie, en faisant un projet, en prenant une décision. Il s’agit alors de sortir son désir de sa boîte et de faire quelque chose pour le réaliser;)

Je vous invite vivement à mettre en place une boîte à désirs, afin de donner une place dans votre vie à tous vos rêves…votre existence s’en trouvera agrandie.

Je vous souhaite un beau cheminement vers vos désirs !

 

 

 

 

Rire et grandir

Nous avons parfois la croyance que le travail sur soi est difficile, lourd, chargé de passages douloureux… Même si cela peut être le cas, j’ai aussi l’expérience que travailler sur soi peut se faire dans la légèreté.

Il est tout à fait possible d’allier légèreté et profondeur.

Oui, le travail sur soi peut amener le rire. Et l’on travaille sacrément bien en riant 🙂

Rire lorsque nous prenons du recul sur nos propres aveuglements, sur nos croyances qui paraissent d’un seul coup dérisoires…

Rire aussi lorsque nous réalisons que parfois tout est dans notre tête, dans notre imaginaire… et pas forcément chez l’autre.

Rire lorsque l’on ose dire quelque chose d’indicible et que le monde semble soudain plus lumineux, grâce au regard bienveillant de l’autre.

Rire lorsque l’on fait l’expérience de l’acceptation totale de l’autre.

Rire lorsque l’on guérit.

Rire lorsque l’on trébuche.

Parce que même à travers les larmes, il y a encore de la joie. La joie est intérieure et elle ne nous a jamais complètement quitté, même si elle s’est parfois endormie…

L’amour et le rire sont si proches : j’accepte l’autre et je peux rire car je perçois sa beauté et sa force intérieures… je sais que chacun est un cadeau.

C’est tellement puissant de pouvoir rire de soi-même. Ce n’est pas un rire de moquerie, c’est un rire de distanciation, un rire de sagesse qui nous embarque dans sa légéreté. Un rire qui dit aussi toute sa tendresse pour ces faiblesses présentes chez chacun.

Un rire par lequel nous disons : au fond, est-ce vraiment si grave ?

J’aime ces moments où, avec les personnes que j’accompagne, nous nous autorisons à rire de ce qui fait problème.

Nous nous faisons parfois des montagnes avec si peu de choses : nos peurs, nos colères, nos pensées… Quand nous arrivons d’un seul coup à en rire, c’est que nous prenons un peu de distance avec elles… C’est comme si nous envisagions un instant que nous ne sommes pas que cela, ces pensées et ces émotions négatives…Nous lâchons prise et nous devenons libres de ce qui nous emprisonnait.

C’est drôle comme en riant nous accédons à plus de sagesse et d’amour. C’est peut-être le sens du mot « gai-rire », pour reprendre l’expression de Jacques Salomé.

Je vous souhaite plein de rires-soleil 🙂

Un cahier pour apprendre à communiquer

J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon livre « Cahier pour apprendre à communiquer », un cahier d’exercices pratiques, rien que pour vous, pour apprendre la Méthode ESPERE® pas à pas 🙂

Vous êtes nombreux à suivre mon blog et à vouloir transformer votre façon de vivre vos relations.

Nous sommes nombreux à promouvoir des relations sans violence… A penser que si chacun avait les outils pour se dire et être entendu en étant soi-même, le monde irait mieux…

La Méthode ESPERE® a changé ma vie, elle m’a permis d’être plus moi-même, d’oser m’affirmer, de me respecter et de me responsabiliser.

A mon tour, je souhaite vous faire partager ces découvertes et vous aider à cheminer vers des relations plus authentiques et pleines de sens.

Voici ma petite contribution pour vous aider à mieux communiquer dans votre vie et à poser des balises pour des relations plus vivantes.

J’ai conçu ce cahier comme un guide pratique pour vous aider à améliorer votre communication et vos relations avec les autres, à partir de là où vous en êtes aujourd’hui.

Il vous sera utile pour :

– repérer les obstacles à la communication,
– apprendre à communiquer de façon bienveillante
– gérer les situations difficiles et les conflits
– développer des relations équilibrées.

Vous y trouverez :

– des bases théoriques de la Méthode ESPERE®  ;
– des exercices concrets pour mettre en pratique les concepts et les intégrer dans votre quotidien.

Je crois que je vous ai tout dit, mais si vous avez des questions, je vous invite à me les poser dans les commentaires 😉

Et merci si vous pouvez partager autour de vous l’information au sujet de ce livre… ce sont autant de graines semées pour de meilleures relations 🙂

 

Découvrir ses 4 Héros intérieurs

écrit le 23 avril 2016
publié dans Conseils de lecture Tags: ,

J’ai le plaisir de partager avec vous aujourd’hui un résumé du livre « Les 4 Héros intérieurs » de Xavier van Dieren, dont je participe à la diffusion. Comme vous le savez, j’aime partager avec vous des outils qui peuvent vous aider à avancer dans votre vie 🙂

J’ai eu le plaisir de lire ce livre, très simple et accessible. Cet ouvrage m’a beaucoup plu par sa clarté et ses exercices très concrets, c’est pourquoi je souhaite vous faire partager dans cet article un résumé de sa méthodologie.

« Les 4 héros intérieurs » s’adresse à toute personne qui souhaite travailler sur sa mission de vie, c’est-à-dire sur ses aspirations profondes.

Vous souhaitez avoir une vie qui vous ressemble plus, changer de métier, redéfinir le sens de votre vie ? Alors le livre « Les 4 héros intérieurs » peut vous aider à avancer dans la clarification et la réalisation de votre projet.

Toute quête suppose de traverser différentes étapes. C’est un voyage initiatique, dans lequel nous allons être guidé par 4 Héros intérieurs, qui représentent 4 parties de nous-mêmes, navigant entre nos différentes polarités, masculine et féminine, adulte et enfant.

1) Le Poète

Le poète est une partie de nous qui relève de nos aspirations, de nos idées, de nos rêves… ; c’est notre partie inspirée.

En effet, avant de partir dans une quête quelle qu’elle soit, nous avons besoin de savoir vers quoi nous voulons aller. La réponse se trouve à l’intérieur de nous dans notre intuition, nos rêves, notre créativité, nos désirs… Si nous écoutons tous ces signes à l’intérieur de nous, nous pouvons alors entendre cet appel vers quelque chose de plus grand que nous (un projet, un nouveau métier, un voyage…).

2) L’Aventurier

L’Aventurier est celui qui se met en chemin, qui part en quête de son but. Il représente le courage, la détermination, la volonté, l’action.

Sans lui, nous restons dans le rêve sans jamais passer l’action : son rôle est donc déterminant. Il nous permet de nous organiser et de mettre en place des choses sur le plan matériel.

3) Le Paladin

Le Paladin est le héros qui va nous permettre de faire face à nos épreuves intérieures, que l’auteur appelle nos Dragons. A des moments importants de notre vie, nous avons à faire face à notre ombre, cette partie de nous que nous redoutons ou que nous refusons de voir. Cette partie se situe dans l’inconscient. Prendre conscience de nos parties laissées dans l’ombre nous permet d’être plus complets, plus responsables et de faire émerger nos talents cachés.

4) L’Alchimiste

Enfin, l’Alchimiste est la partie de nous qui va faire l’intégration de toute cette aventure et en tirer les enseignements. C’est lui qui nous permet de grandir dans notre quête et qui nous fait intégrer que le plus important n’est pas le but mais le chemin. C’est cette sagesse qui va nous permettre de donner au monde le fruit de notre quête, de partager notre trésor.

« Les 4 Héros intérieurs » nous enseigne donc que pour réaliser un projet, petit ou grand, nous avons à nous appuyer sur chacune de ces parties de nous-même, l’une après l’autre.

Et vous, où en êtes-vous dans vos projets ? Dans votre vie ?

Savez-vous à quel stade de votre quête vous en êtes ?

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande de lire le livre « Les 4 héros intérieurs » qui développe largement ce processus et qui propose beaucoup d’exercices concrets afin de cheminer.

Il y a également des séminaires organisés sur ce thème si vous souhaitez aller encore plus loin.

Je vous souhaite une belle découverte !

Alors j’apprends…

écrit le 1 avril 2016
publié dans Uncategorized Tags:

Je partage avec vous aujourd’hui cet article très personnel que je n’avais pas osé poster cet été. Ce matin, je me demandais ce que je pourrais partager avec vous et je suis retombée sur ce brouillon, un article que j’avais commencé à rédiger puis mis de côté… Et je me suis dit que je vous devais bien cet article plus intime 😉

Au mois de juin dernier, je me trouvais au colloque de l’Institut ESPERE International, un moment de rassemblement et de partage pour tous les praticiens et les personnes intéressées par la Méthode ESPERE®. C’est un événement vivifiant, stimulant qui me donne toujours envie d’aller plus loin dans la transmission de cette approche des relations humaines.

Ce colloque était pour moi particulier car j’avais été élue juste la veille comme membre du conseil d’administration de l’Institut… Et puis j’ai reçu beaucoup de messages positifs de certains parmi vous, lecteurs mon blog, et qui m’ont félicitée. J’ai aussi eu la joie de faire une intervention sur le thème de la violence conjugale et j’en ai reçu également des compliments.

En résumé, j’ai été comblée de messages positifs émanant de belles personnes…

Pourtant, dans le train qui me ramenait chez moi, j’ai pris conscience que depuis 2 jours, je ne vivais pas pleinement dans la joie. J’ai senti à quel point ma difficulté à recevoir est encore là, plus masquée et pourtant bien présente. C’est un peu comme si tous ces messages glissaient sur moi, comme si je me retenais de me réjouir. Oui, il y a une partie de moi qui ne peut s’abandonner pleinement à la joie d’être appréciée, reconnue, reliée aux autres… J’accueille les messages positifs car je sais à quel point c’est bon pour quelqu’un de sentir que ses paroles sont reçues. Mais dans la relation que j’entretiens avec moi-même… c’est une autre histoire. Accepter de laisser ces mots venir toucher vraiment mon cœur, ce serait sans doute apprendre que moi aussi je peux être heureuse et en plein dans la lumière.

Alors autant vous le dire et le redire : c’est bien nous-même qui nous vitalisons ou nous maltraitons avec les messages que nous recevons…

Pour que les messages positifs se fraient un chemin en moi, il s’agirait qu’ils trouvent un écho à l’intérieur de moi, un terrain fertile pour les accueillir… donc que je continue ce travail pour enlever les mauvaises herbes et autres croyances qui me répètent que je n’ai pas le droit de rayonner 😉 Et je vous invite à faire de même, car c’est bien à l’intérieur de nous que se trouvent nos limites…

J’apprends à trouver un chemin vers les possibles de cette joie, chemin sans prétention, chemin tranquille… de l’amour de moi à l’acceptation du bon en moi.

« Il faut créer beaucoup de vide en soi pour naître au recevoir » nous dit Jacques Salomé.

Je n’avais pas perçu à quel point ce dénuement serait une aventure vers plus de vie.

Car au fond, quand on se laisse atteindre au plus profond de soi, il n’y a plus que cette joie, celle d’être bien vivant… ici et maintenant.

Je vous souhaite une merveilleuse journée… la joie au coeur 🙂

 

 

 

 

 

Conférence « Le courage d’être soi » de Jacques Salomé

Bonjour,

Je vous propose de découvrir cette vidéo de Jacques Salomé sur « Le courage d’être soi ».

Cela me fait toujours du bien 🙂  et vous ?

Je vous souhaite une très belle journée.

 

Démarche symbolique pour se défaire d’une croyance

écrit le 14 mars 2016
publié dans La relation à soi Tags: , ,

Comme je le dis souvent, la Méthode ESPERE® est un outil très puissant qui propose de nombreuses démarches ayant des vertus thérapeutiques.

Avec toujours cette idée phare : on ne peut pas changer son passé mais on peut changer la relation avec son passé.

Je vous propose aujourd’hui de découvrir comment renoncer à une croyance qui vous empoisonne l’existence.

C’est un outil que j’utilise beaucoup dans les séances individuelles et qui aide de nombreuses personnes.

Qu’est-ce qu’une croyance?

Une croyance est une représentation, une pensée que nous avons sur le monde, la vie, l’argent, les hommes, les femmes, le travail… Nous avons tous des croyances dans tous les domaines de la vie. Les croyances, c’est la façon dont nous abordons le monde, dont nous le percevons.

Une croyance est donc éminemment subjective : elle n’est pas la vérité à proprement parler.

Les croyances se forgent souvent dans l’enfance à partir de nos expériences et de celles de nos parents qui nous sont transmises.

Comme vous pouvez l’imaginer, certaines de ces représentations sont positives et peuvent être des moteurs dans nos vies.

Par exemple, une croyance du type : « le travail est source d’épanouissement » ou « on peut être heureux en amour » peuvent être de réels vecteurs de bonheur dans nos vies.

 

L’impact des croyances dans nos vie

Car en réalité, nous faisons des expériences à partir de nos croyances. Ces expériences vont alimenter notre vision, nos représentations du monde et elles vont donc renforcer nos croyances.

Cela est très puissant.

Par exemple, de nombreuses femmes ont des croyances négatives au sujet des hommes. Du type « tous les hommes sont des salauds » ou « les hommes sont violents ».

Et que se passe-t-il pour ces femmes? Elles vont rencontrer exactement ce type d’hommes qui vont leur faire confirmer cette croyance. Elles ne pourront voir et s’intéresser (inconsciemment) qu’à ce qu’elles connaissent déjà. Ainsi comme toujours, le changement va venir de l’intérieur : ce n’est pas en changeant l’autre ou le monde que nous pourrons avoir une expérience positive, c’est bien en changeant notre représentation du monde.

Vous l’aurez donc compris, pour changer quelque chose dans sa vie, il s’agit donc dans un premier temps d’aller questionner ses croyances et de prendre conscience de nos propres pensées négatives sur quelque chose.

Pour cela, il suffit d’observer notre vie : puisque ce sont nos expériences qui vont nous révéler quelles croyances nous avons. Étant précisé que celles-ci sont bien souvent inconscientes.

 

Se libérer d’une croyance avec la Méthode ESPERE®

La Méthode ESPERE® propose une démarche symbolique pour se libérer d’une croyance limitante.

Cela implique d’abord d’avoir bien pris conscience de cette croyance et d’avoir le désir de s’en libérer pour commencer à faire des expériences différentes.

2 cas de figure peuvent se présenter :

  • Il est possible que la croyance vous ait été transmise par quelqu’un (souvent les parents).

C’est le cas notamment si vous vous souvenez de paroles précises de vos parents qui se sont inscrites en vous. Par exemple, si c’est votre mère qui vous répétait que « les hommes sont tous des salauds » ou votre père qui vous disait que « l’argent rend les gens mauvais », alors je vous propose de vous libérer de cette croyance que vous avez reçue, par le biais de la restitution symbolique, dont j’ai déjà parlé dans un article précédent :

Lire l’article sur la restitution symbolique

  • Si cette croyance ne vous a pas été transmise directement par quelqu’un, alors c’est vous qui l’avez forgée par vous-même, la démarche est différente : vous pouvez y renoncer symboliquement.

 

Voici donc cette démarche de renonciation symbolique :

  1. Écrire la croyance limitante en une phrase, en gros sur une feuille
  2. L’accrocher chez soi, de façon à la voir très souvent
  3. Garder cette croyance accrochée chez vous en y pensant régulièrement, en faisant le lien avec vos expériences de vie et en sentant à quel point cette phrase vous empêche de vivre
  4. Le jour où vous vous sentez prêt et que vous avez vraiment le désir de changer, je vous invite à décrocher la feuille et à la brûler en faisant un rituel solennel. Vous pourrez remercier cette croyance car elle vous a aidé d’une certaine façon jusqu’à aujourd’hui, puis y renoncer en la brûlant.
  5. Personnellement, j’ajoute à cette démarche le remplacement par une autre croyance plus positive, que je vais accrocher à la place de l’ancienne croyance et à laquelle je propose de se relier le plus souvent possible. Par exemple, si la croyance limitante était « je n’ai pas le droit d’être heureux », je peux la remplacer par « je construis mon bonheur » ou « je m’autorise à être heureux ». Il s’agit ensuite de se répéter cette nouvelle croyance le plus souvent possible et de commencer à faire le lien entre les nouvelles expériences et cette nouvelle croyance.

 

Ce sont des démarches simples mais à faire vraiment en conscience pour que le travail agisse en profondeur.

Si vous avez des questions à ce sujet, je vous propose de les poser dans les commentaires, j’y répondrai volontiers.

 

Belle semaine à vous !

 

 

 

 

 

 

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Apprendre à s’écouter, se respecter, s’aimer

écrit le 3 mars 2016
publié dans La relation à soi, vidéos Tags:

Bonjour,

Je vous propose aujourd’hui cette courte vidéo dans laquelle je vous propose quelques pistes pour prendre soin de la relation à soi :

 

Formation « Apprendre à s’écouter, se respecter, s’aimer »

Secrets de famille

écrit le 12 février 2016
publié dans Les relations humaines Tags:

Dans un précédent article, je vous ai parlé des non-dits, ce poison de la communication qui entrave nos relations.

Le non-dit devient un secret lorsqu’il concerne une chose en particulier qu’on ne peut pas dire car elle génère de la honte, un sentiment de culpabilité, de la souffrance…

On parle de secret pour des choses qui ont une importance particulière dans la vie et dans l’histoire de la famille. Par exemple, cela peut concerner les origines d’un enfant, sa paternité, son adoption, ou bien l’incarcération d’un parent, une maladie jugée honteuse, comme un trouble psychiatrique… ou bien encore un traumatisme (violence conjugale, viol…)… Les guerres génèrent aussi leur lot de souffrances et de tabous.

Tous ces événements font partie de l’histoire de la famille et s’ils ne sont pas nommés, ils vont devenir des secrets de famille. Or tout comme chacun a un inconscient, la famille aussi a un inconscient, appelé inconscient familial. Et tout ce qui y est refoulé car trop dérangeant risque de resurgir sous une autre forme.

Les  descendants vont donc inconsciemment se charger de révéler le secret. A travers des comportements, des somatisations, des maladies, des choix de vie… ils vont dire le secret, allant parfois jusqu’à s’identifier inconsciemment à un ascendant mal-aimé ou à avoir un accident à une date anniversaire d’un événement douloureux…

Le secret finit toujours par resurgir d’une façon ou d’une autre. Les descendants peuvent sentir que quelque chose ne tourne pas rond dans leur famille.

Vous vous demandez peut-être s’il y a des secrets dans votre famille. Je crois qu’il en existe dans toutes les familles ou presque. Il est difficile de parler de certains événements, et surtout des sentiments et des émotions qui y sont liés.

Lorsque je rencontre des personnes en séance, j’aborde assez souvent la question de l’histoire familiale et des éventuels secrets de famille. Et notamment, lorsqu’une personne n’arrive pas à être heureuse sans comprendre pourquoi. Quelqu’un qui n’a pas de difficulté majeure dans sa vie et qui pourtant est en dépression peut avoir intérêt à se pencher sur l’histoire de sa famille.

De la même façon, quand on sent confusément que ses parents ne sont pas ses vrais parents, il est intéressant d’aller chercher plus loin.

Comment connaître les secrets en question?

C’est parfois assez simple. Je dirais que la facilité à dévoiler le secret est fonction de la capacité à entendre des descendants. En clair, lorsque la personne est prête à entendre, alors des éléments de l’histoire familiale vont pouvoir lui être révélés.

En posant des questions à ses parents et à ses grands-parents, puis en faisant un arbre généalogique et ce faisant en soulignant les incohérences et les aspects obscurs de cet arbre, petit à petit des éléments se font jour.

Ce chemin n’est pas toujours simple : car les personnes qui ont fabriqué le secret, qui ont tu les événements ne souhaitent pas que le secret soit mis à jour et donc elles peuvent s’opposer à la démarche de vérité des descendants.

C’est un travail passionnant et nécessaire, pour lequel il peut être judicieux d’être accompagné.

Par ailleurs, en tant que parents, nous pouvons éviter de mettre du secret, en parlant à nos enfants des événements qui ont jalonné notre vie, même s’ils sont douloureux : les deuils, les traumas, le chômage, les séparations… Il ne s’agit pas de tout dire, et cela doit se faire dans un langage adapté à l’âge de l’enfant. Mais là où il y a des mots possibles, nous avons moins de risque que nos enfants mettent des maux.

Et s’il y a plus de conscience dans notre histoire familiale, nous devenons plus libres de vivre notre propre vie.

Je suis à votre disposition si vous souhaitez me poser des questions sur ce thème dans les commentaires 🙂

Passer du reproche à la demande

écrit le 3 février 2016
publié dans Apprendre à communiquer Tags: ,

Il y a une règle d’hygiène relationnelle que j’ai apprise grâce à la Méthode ESPERE®, et que j’affectionne particulièrement, alors je vous la livre aujourd’hui :

« Derrière chaque reproche, il y a une demande ».

J’aime dire que grâce à cette simple règle, vous pouvez sauver votre relation de couple 😉

En effet, le couple est souvent un terrain privilégié pour les reproches en tous genres : « tu ne fais pas assez attention à moi », « tu ne fais jamais le ménage », « tu ne m’écoutes pas quand je te parle », « tu ne veux jamais rien faire »…

En réalité, quand nous reprochons quelque chose à quelqu’un, l’autre est mis en défaut : son comportement pose problème, et il risque d’être sur la défensive et de communiquer en étant dans le réactionnel… Nous suscitons rarement la coopération en étant dans la critique. De plus, le reproche est axé sur des comportements qui se sont passés et qu’on ne peut pas changer.

Passer du reproche à la demande signifie renoncer à accuser l’autre et commencer à se positionner clairement.

Si je reproche à mon conjoint de ne pas faire assez attention à moi, au lieu de parler sur lui, je peux commencer à parler de moi.

Voici un processus que je vous propose :

 

  1. Parler des faits, de ce qui s’est passé le plus concrètement possible. Si je reprends mon exemple « tu ne fais jamais attention à moi », il s’agit d’une généralisation et cela n’est pas du tout concret. Ce serait plus concret si je disais « je n’ai pas reçu d’attention de ta part à mon anniversaire ».
  2. Dire son ressenti : c’est-à-dire pouvoir nommer l’émotion ressentie dans cette situation. « Je me sens triste, en colère, furieuse… ». Nommer son ressenti se fait toujours en disant « je », puisque c’est bien moi qui ressens cela.
  3. Nommer son besoin : « j’ai besoin de recevoir des marques d’attention de ta part ».
  4. Formuler une demande précise et concrète : « je te demande d’accorder une attention particulière à mon anniversaire par un cadeau, une surprise… »

En faisant cela, vous sortez de la victimisation. Vous prenez aussi le risque de la réponse. Et vous sortez du mythe selon lequel dans un couple, l’autre devrait réagir de telle ou telle façon, sans même que vous ayez à demander… Les attentes implicites sont un vrai poison de la relation.

Ce processus de communication est valable pour beaucoup de situations et vous permet de vous positionner de façon relationnelle. Vous gagnerez ainsi en maturité relationnelle🙂

Je vous souhaite de beaux échanges nourrissants.