Author Archive

Transformer la relation parent-enfant avec la Méthode ESPERE®

J’ai lu quelque part qu’être parent est une retraite spirituelle qui dure environ 20 ans. C’est mieux que d’aller au fin fond d’un monastère pour trouver le dépouillement.

Je suis une passionnée des relations humaines et de la communication. J’ai découvert la Méthode ESPERE® dans un livre de Jacques Salomé, je me suis formée et j’ai voulu la transmettre aux autres. A l’époque, je n’avais pas d’enfant et en devenant maman, j’ai pensé que j’allais savoir faire… Mais honnêtement je n’étais pas prête à l’exigence de la mission de parent !!!

Être maman m’a fait contacter des blessures dont je n’avais pas conscience avant, même après des années de thérapie. C’est très puissant et exigeant, et surtout je crois que cela m’a rendue plus humble : je ne peux pas juger le chemin de quelqu’un d’autre, le mien étant lui-même semé d’embûches. 

Si vous êtes parent, j’imagine que cela vous parle également.

La relation parent-enfant est la plus exigeante de toutes : elle demande un degré d’intimité incroyable et de surcroît on ne peut pas quitter son enfant même si ce qui se passe dans la relation réactive nos blessures.

Si vous souhaitez transformer la relation avec vos enfants, cela ne peut se faire qu’en acceptant de vous transformer vous-même.

Nous pouvons voir la parentalité comme une voie de sagesse, une retraite spirituelle très active. Non pas un objectif à réussir mais plutôt une quête, un voyage au cours duquel vont se passer des aventures.

Cette quête va déloger beaucoup de nos certitudes car nos enfants font voler en éclats nos certitudes. Et c’est cela qui est beau !

Sur cette route, la Méthode ESPERE® a été et reste ma boussole. Elle nous donne des clés pour mieux vivre cette aventure, pour ne pas perdre le Nord, pour ne pas se perdre même quand il y a des tempêtes.

Déjà, elle nous rappelle que nous sommes toujours 3 dans une relation : moi, l’autre et la relation….

La relation a deux bouts : je suis responsable de mon bout : de ce que je dis, de ce que je pense, de ce que je ressens, de ce que je fais… à mon bout de la relation. Je ne suis pas responsable et je n’ai pas de contrôle sur ce qui se passe au bout de l’autre.

Cette relation est vivante, elle a besoin d’être nourrie. J’ai ainsi à m’interroger : qu’est-ce que je fais circuler dans cette relation? Quel type de messages? Est-ce que ce que j’envoie est bon, nourrissant pour la relation? En tant que parents, nous allons devoir apprendre à nous positionner : demander, donner, recevoir et refuser… mais comment le faisons-nous?

Dire cela, c’est aussi ne pas confondre sentiments et relation : les sentiments ne sont pas suffisants pour créer une relation en conscience.

Si la relation parent-enfant nous apparaît parfois si complexe, c’est que notre enfant réveille en nous l’enfant que nous avons été. Et nous devons accepter que nous ne pouvons pas nous réparer via nos enfants. Devenir parent, c’est ainsi être plus conscient de l’enfant que nous avons été et de ce qui reste encore souffrant ou inachevé chez cet enfant… Et pour devenir un parent plus apaisé, nous avons bien souvent à aller voir l’enfant que nous avons été.

Voilà ce qu’on fait avec la Méthode ESPERE® : mettre de la conscience, grandir dans nos relations, sortir des souffrances relationnelles sans fin… et c’est passionnant !

Si vous avez envie de faire ce voyage avec moi, je serais très heureuse et honorée de vous accompagner lors d’un de mes stages ou d’une formation :

https://lescheminsdelarelation.com/

Et puis il y a toujours mon livre : « Etre parent, des chemins pour grandir », pour commencer à avancer sur ce chemin de conscience relationnelle :

https://lescheminsdelarelation.com/livre-pour-les-parents/

Énergie de l’acceptation vs énergie du combat

Anaïs EUVERTE post on août 23rd, 2024
Posted in Uncategorized

Ce qui rend la plupart d’entre nous insatisfaits et malheureux, ce sont toutes les attentes que nous avons, sur les autres et sur la vie en général.

Cette croyance que la vie ne se déroule pas comme il faudrait, que les choses ne sont pas telles qu’elles devraient être… Comme s’il fallait expérimenter une vie sans problème. Nous expérimentons pourtant tous des difficultés au sein de nos existences, car les problèmes font 100 % partie de la vie.

Et si les problèmes, les difficultés, les défis pouvaient être expérimentés dans la joie ? En tous cas, si ce n’est dans la joie, en tous cas dans l’acceptation et non plus dans la colère.

Oui, il est possible de développer davantage de paix à l’intérieur de soi, quoi qu’il nous arrive.

Demandons-nous : avec quoi devons-nous faire la paix aujourd’hui ? Avec quoi, avec qui ? Avec quelle partie de soi devons-nous nous harmoniser ?

Il est possible de développer davantage notre posture d’acceptation de ce qui est et de se sentir ainsi en paix.

Accepter ce qui est ne veut pas dire ne pas bouger. Au contraire, accepter ce qui est va nous permettre de nous mettre en action d’une façon plus juste. Mais il s’agit d’arrêter de lutter contre, de faire la guerre… d’abandonner cette énergie de stress.

Cultiver la paix en soi, l’harmonie avec ce qui est et trouver ainsi la prochaine action à poser.

Les actions que nous posons avec cette énergie d’acceptation et de paix sont bien plus puissantes que lorsque nous sommes soumis au stress.

Retrouvez la version vidéo de cet article sur ma chaîne YouTube :

La Méthode ESPERE® est-elle une pratique spirituelle ?

Mon livre « Etre parent : des chemins pour grandir »

Anaïs EUVERTE post on août 4th, 2024
Posted in Uncategorized

J’ai le plaisir de vous annoncer que vous pouvez vous procurer dès maintenant mon ebook (cliquer sur l’image pour les informations) :

Comments are closed

La différence essentielle entre s’exprimer et communiquer

Bonjour,

Aujourd’hui je vous propose de découvrir la différence essentielle entre s’exprimer et communiquer, avec ma nouvelle vidéo :

Comments are closed

Opposition de votre enfant : les 3 besoins à décoder

Bonjour,

Dans cette vidéo, je partage avec vous les 3 besoins à connaître qui peuvent se cacher derrière les comportements opposants de votre enfant.

Connaître ces besoins vous permettra de pouvoir répondre par des interventions appropriées auprès de votre enfant :

Comments are closed

Tous mes vœux pour 2022

Anaïs EUVERTE post on janvier 2nd, 2022
Posted in Uncategorized
Comments are closed

Se connecter à sa créativité

Anaïs EUVERTE post on novembre 14th, 2021
Posted in La relation à soi
woman holding lit up light string silhouette photography
Photo by luizclas on Pexels.com

Aujourd’hui j’avais envie de vous parler de la créativité.

C’est un sujet que je n’aborde pas souvent alors qu’en réalité il s’agit d’un vrai moteur dans ma vie.

Je crois qu’ être thérapeute, c’est aider les personnes à se reconnecter à leur potentiel créateur.

La créativité est à l’œuvre chaque fois que nous sommes en train d’imaginer, d’inventer, de nous exprimer… mais aussi chaque fois que nous trouvons des solutions à un problème, que nous trouvons un nouveau chemin pour arriver quelque part, une façon de procéder différente du passé.

La créativité n’est donc pas réservée aux artistes. Elle est un potentiel présent en chacun de nous, un véritable vivier de ressources et de possibles dans lequel nous pouvons aller puiser pour avancer dans notre vie.

La créativité est donc nécessaire à nous, les humains. Lorsqu’elle est absente, nous restons dans les automatismes, la répétition des schémas, l’ennui, la routine…

Certaines personnes me disent parfois qu’elles n’ont pas de créativité, qu’elles n’ont pas d’idées… Je crois qu’en fait notre créativité essaie souvent de nous parler mais nous ne sommes pas toujours prêts à l’écouter. Il est souvent plus rassurant de refaire la même chose, de répéter des actions connues (même inefficaces)… plutôt que de se lancer dans une nouvelle voie.

Alors comment stimuler sa créativité ou la retrouver ?

D’abord, je crois que nous avons besoin de silences, de temps avec nous-mêmes pour nous reconnecter à nos ressources et entendre notre voix intérieure. Nos vies sont parfois tellement remplies que cette reconnexion n’est même plus possible. Prendre un temps pour soi, dans le silence, en méditant, en marchant, en écoutant de la musique… peut s’avérer salutaire.

Ensuite, tout dépend de ce que l’on recherche. Il est possible de consacrer du temps à une activité artistique : peinture, chant, danse… pour faire émerger notre élan créateur.

Mais on peut aussi stimuler sa créativité en écrivant par exemple, et en laissant complètement cours à ce qui nous habite sans jugement.

Enfin, comme je vous le disais, la créativité nous permet de résoudre des problèmes. Ce qui peut être aidant dans ces cas-là, c’est de changer de cadre, par exemple d’aller marcher, de lire ou de faire simplement autre chose qui nous déconnecte du problème en cours.

Attention : les idées arrivent souvent quand on ne s’y attend pas ! Le petit matin au réveil, sous la douche, sur le trajet du travail…

Le secret, c’est d’avoir toujours avec vous un petit carnet sur lequel vous noterez les idées, les impressions, les ressentis qui vous habitent… sans vous censurer.

Alors vous verrez que votre créativité est bien là, présente à l’intérieur de vous et prête à vous aider.

Apprendre à dire non à son enfant (sans culpabilité)

Anaïs EUVERTE post on avril 11th, 2021
Posted in Uncategorized

Dans cette vidéo, je réponds à une question qui m’est souvent posée.

J’utilise la visualisation externe, un outil de la Méthode ESPERE de Jacques Salomé. Car comme, il le dit souvent, « les mots sont nécessaires mais pas toujours suffisants pour communiquer. »

Comments are closed

A propos de la plume

Anaïs EUVERTE post on avril 4th, 2021
Posted in Uncategorized

Lorsque j’ai créé mon entreprise de formation, mon mari a eu l’idée de l’appeler « La Plumeuverte ». J’ai tout de suite aimé ce jeu de mots entre mon nom de famille et la Plume.

Pourquoi la Plume ?

C’est vrai que j’aime écrire sur mon blog et j’ai également écrit 2 livres auto-édités.

Je viens de finir d’écrire un livre pour les parents que j’espère publier prochainement (pour voir un extrait, c’est par ici!)

Un autre sens m’est apparu plus récemment au sujet de ce symbole de la plume.

Au détour d’une formation, une participante m’a témoigné à quel point elle avait apprécié de me voir aborder des sujets difficiles avec une certaine légèreté.

Oui, j’ai pris conscience d’une chose que j’aime particulièrement faire : c’est aborder des sujets difficiles et profonds avec légèreté.

Je pense que c’est la légèreté qui soulage, la légèreté qui nous libère.

Si je vous parle de cela, c’est que j’ai longtemps recherché cette légèreté comme le st Graal. J’avais l’impression que ce n’était pas pour moi, que ça m’était refusé ou que c’était trop éloigné de moi.

Et aujourd’hui je me sens plus légère, non pas de la légèreté de l’insouciance ou de la superficialité… mais plutôt de la légèreté qui se dépose tel un cadeau, telle une plume justement et qu’il s’agit de savoir accueillir.

Oui, la légèreté fait partie de la résilience, en tous cas elle fait partie de la mienne.

Tel un trésor que je partage avec ceux qui me font le cadeau de leur confiance.

La légèreté, c’est pouvoir rire non pas des événements, mais rire de soi, de ses erreurs, de ses maladresses et de ses prisons… c’est faire preuve de tendresse face à nos imperfections et à notre humanité.

Je ne sais pas quels sont les événements, les situations, les pensées ou les émotions qui vous alourdissent actuellement, mais sachez qu’il est toujours possible de s’alléger et de découvrir sa propre légèreté… à tout âge !

Je vous souhaite le meilleur.