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Les 5 pièges de la communication : comment les repérer

ConflitDans cet article, je vous invite à repérer les 5 pièges les plus fréquents de la communication.

Ces mécanismes constituent ce que Jacques Salomé a nommé le système SAPPE : Sourd Aveugle Pervers Pernicieux Energétivore, pour qualifier ses effets nocifs.. Il s’agit des façons habituelles de communiquer chez les humains. C’est le système relationnel dominant dans nos familles, à l’école, au travail… et ce système génère beaucoup de souffrances et de conflits.

Repérer ces mécanismes qui nuisent à la communication permet ensuite de ne plus les pratiquer ou de les pratiquer a minima.

J’insiste sur le fait que, la plupart du temps, ces mécanismes sont répandus avec de bonnes intentions et que, malgré cela, ils ont beaucoup d’effets néfastes.

Le système SAPPE règne tant dans nos relations avec les autres que dans la relation à soi-même.

Voici donc ces 5 mécanismes pour que vous puissiez les repérer et peut-être participer à leur éradication 🙂 :

1) Les injonctions

Ce sont toutes ces phrases par lesquelles nous dictons à l’autre (ou à nous-même) ce qu’il doit ou ne doit pas faire. Cela peut être très infantilisant.

Ces phrases commencent par « tu dois » ou « il faut » ou sont à l’impératif.

Exemples : « tu devrais aller chez le médecin », « ne sois pas triste », « il faut obéir aux parents », « sois gentil »…

2) Les menaces

Menacer quelqu’un, c’est tenter de le contrôler et d’exercer du pouvoir sur lui… parfois avec les meilleures intentions. Il s’agit d’annoncer à l’autre une conséquence négative à son comportement.

Exemple : « descends de là, tu vas tomber », « si tu ne travailles pas, tu vas redoubler », « si tu continues, tu vas avoir des problèmes »…

3)  Les dévalorisations

Il s’agit de jugements de valeur sur la personne, ainsi que de comparaisons.

Exemple : « tu n’es bon à rien », « tu ne comprends rien », « regarde ta sœur comment elle travaille bien, elle ! »

C’est sur l’estime de soi et la confiance en soi que les dévalorisations ont les effets les plus dévastateurs, surtout quand elles sont pratiquées envers les enfants.

4) Les culpabilisations

Elles consistent à rendre l’autre responsable de ce que nous vivons.

Exemple : « tu me fais de la peine », « tu me fais honte », « tu nous fais du mal »…

Elle maintiennent l’autre en dépendance.

5) Le chantage

Il est une tentative d’exercer du pouvoir sur l’autre, en pratiquant une pression sur lui.

Exemples : « si tu me quittais, j’en mourrais », « si tu veux faire partie de notre famille, il faut accepter nos règles »…

Tous ces mécanismes du système SAPPE ont des effets nocifs, d’autant plus lorsqu’ils sont pratiqués de façon habituelle.

Ils entraînent du doute, de la dépendance, une baisse des énergies, de l’amour de soi, de la confiance en soi, de l’estime de soi… Ils nous entraînent vers la violence et l’auto-violence. Ils inhibent la créativité dans nos relations. Voilà pourquoi il est urgent de renoncer à le pratiquer.

Si vous avez le désir d’entretenir de belles relations avec vous-même et avec les autres, je vous propose de commencer à repérer le système SAPPE autour de vous et en vous et de vous engager à ne plus le pratiquer et à ne plus y collaborer.

Et ce, même si autour de vous, le système SAPPE est très présent.

Cela demande à la fois du courage et de la persévérance. C’est presque héroïque tant cette façon d’incommuniquer fait partie de nos mœurs. Pourtant, une autre façon de communiquer existe et il est possible de ne plus collaborer à ce système.

Si vous ne savez pas comment communiquer en-dehors du système SAPPE, je vous invite à lire mon article sur les 10 façons de mieux communiquer.

Si vous vous engagez à ne plus pratiquer le système SAPPE, en tous cas à essayer, je vous propose de l’écrire dans les commentaires, cela permettra motiver les autres 😉 et me fera énormément plaisir !

Mode d’emploi du bâton de parole, un outil très utile de la Méthode ESPERE®

Le bâton de parole est une tradition nord-amérindienne, que Jacques Salomé a intégré dans la Méthode ESPERE®.

C’est un outil merveilleux qui permet de réguler la parole dans un groupe.

Pourquoi le bâton de parole ?

Dans un groupe, les personnes se coupent souvent la parole, que ce soit en famille, au travail, entre amis… Même si nous savons qu’il « faut » attendre que l’autre ait fini de parler pour dire notre idée, il est parfois difficile d’attendre que l’autre ait terminé pour placer notre point de vue. Et surtout si ce que nous dit l’autre ne nous plaît pas ou résonne en nous…

Or lorsque nous nous coupons la parole, les mots de l’un n’arrivent pas jusqu’à l’autre et la communication devient stérile.

Voilà pourquoi, au-delà d’une simple règle d’écoute et de communication, je vous propose de mettre en pratique le bâton de parole.

Comment ça marche ?

C’est très simple. Je vous invite à choisir un objet qui symbolisera cette fonction : il peut s’agir d’un bâton, d’une peluche, ou tout autre objet. Une cuiller ou un stylo peuvent très bien faire l’affaire selon le contexte dans lequel vous vous trouvez.

Il s’agira alors de présenter au groupe cet objet comme étant le bâton de parole, ce qui signifie qu’il a pour fonction de vous aider à réguler les échanges.

Règles d’utilisation du bâton de parole

Voici quelques règles très simples pour utiliser le bâton de parole.

1) Celui qui souhaite parler et être entendu par les autres, prend le bâton de parole.

2) Les autres s’engagent à écouter la personne qui détient le bâton de parole sans l’interrompre et sans la juger.

3) La personne qui détient le bâton de parole parle d’elle en utilisant au maximum le « je ». Elle est invitée à témoigner d’elle et à ne pas parler sur l’autre.

4) La personne qui détient le bâton de parole s’engage à aller à l’essentiel afin de ne pas monopoliser la parole.

5) Quand une personne a fini de parler, elle repose le bâton de parole au milieu de la table.

Le plus simple est de tester cet outil à la table familiale, avec vos enfants par exemple. Ils sont généralement très preneurs !

A travers cet outil, vous pourrez constater que la règle (ne pas interrompre l’autre quand il parle) a beaucoup plus de poids et est mieux respectée en la visualisant à l’aide du bâton de parole.

Vivre en couple avec la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé

Anaïs EUVERTE post on août 4th, 2013
Posted in La relation de couple Tags: , , ,

Voici une vidéo récente d’une conférence de Jacques Salomé à l’occasion de la parution de son livre « Voyage aux pays de l’amour ». Il y donne sa vision de l’amour et de la relation de couple, et il nous enseigne également comment vivre en couple dans la durée, grâce à la communication.

Comme c’est toujours un plaisir pour moi de le voir transmettre de façon aussi vivante, je vous en fais profiter aussi 😉

http://youtu.be/nCY994R2Ihc

La liberté en soi

Je vous partage ce texte que je trouve magnifique, tiré des « Mémoires de l’oubli » de Jacques Salomé et Sylvie Galland.

J’espère qu’il vous plaira.

 

« Changement

Les murs ne sont pas toujours au-dehors…

 

Dans tous les murs il y a une lézarde,

dans toute lézarde, très vite,

il y a un peu de terre,

dans cette terre, la promesse d’un germe,

dans ce germe fragile il y a l’espoir d’une fleur,

et dans cette fleur, la certitude ensoleillée

d’un pétale de liberté.

Oui la liberté est en germe même dans les murs les plus hostiles.

La liberté peut naître d’une fissure, d’une rupture, d’un abandon.

Elle peut naître aussi d’une ouverture, d’un mouvement.

La liberté a de multiples visages, elle est parfois

la caresse

d’un regard qui a croisé le mien, l’élan

d’une parole qui a transformé la mienne

pour en faire un chemin.

Les murs les plus cachés sont souvent au-dedans

et dans ces murs aussi, il y a des lézardes…

Laisse pousser tes fleurs

elles sont les germes de ta vie à venir. »

 

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Découvrez l’écharpe relationnelle, un outil essentiel de la Méthode ESPERE® 

L'écharpe relationnelle

L’écharpe relationnelle

L’écharpe relationnelle est un outil de la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé, qui permet de prendre conscience de notre responsabilité dans nos relations et nous aide ainsi à mieux nous positionner.

En effet, lorsque nous sommes en relation avec quelqu’un, nous ne voyons pas la relation qu’il y a entre nous et pourtant elle existe.

Par exemple, nous avons une relation avec notre conjoint(e), celle-ci existe bien, même si elle est invisible, et elle est différente de celle que nous avons avec nos enfants, avec notre chef etc… Chaque relation est unique.

Utiliser l’écharpe relationnelle va nous permettre de montrer le lien qu’il y a entre nous et de voir qu’il existe, indépendamment des personnes qu’il relie.

Ainsi nous sommes toujours trois dans une relation : moi, l’autre et la relation.

L’écharpe relationnelle nous permet de voir que chacun tient un bout, une extrémité de cette relation.

Chacun est responsable de son bout : je suis responsable de ce que je dis, ce que je fais, ce que je ressens… et l’autre est responsable de la même façon de ses paroles, de ses actes, de ses ressentis…

Avoir recours à l’écharpe relationnelle nous permet de nous responsabiliser : nous sommes responsables à 50 % de nos relations, ni plus ni moins.

Lorsque nous restons bien à notre bout de la relation, la communication est plus fluide, plus authentique, nous parlons de nous à l’autre, nous utilisons au maximum le « je ».

Les difficultés arrivent quand nous nous mettons au bout de l’autre, à sa place. Cela se manifeste de la façon suivante : nous pensons pour l’autre, à sa place, et nous parlons sur lui « tu devrais faire ceci, tu n’es jamais à l’heure, tu n’as pas fait attention… ». Lorsque nous faisons cela, nous lâchons en quelque sorte notre bout d’écharpe et nous venons prendre celui de l’autre personne. Au lieu de dire ce que nous ressentons et ce que nous voulons, nous parlons sur l’autre. C’est pourquoi l’autre personne peut se sentir étouffée, dépossédée de son vécu, infantilisée… c’est comme si elle n’était pas capable de gérer seule son bout de la relation !

Or c’est ce mode de communication que nous pratiquons bien souvent : le positionnement et la responsabilisation ne coulent pas de source, nous avons parfois subi la parole d’un autre sur nous : parents, professeurs… et retrouver sa propre parole n’est pas évident en soi.

Le principe de la visualisation, développé par Jacques Salomé,  notamment avec l’écharpe, consiste justement à changer nos habitudes relationnelles. Les mots ne sont pas toujours suffisants, en matière de communication et le recours à la visualisation s’avère très utile pour conscientiser et mettre en pratique une communication plus responsable.

C’est pourquoi je vous invite à utiliser l’écharpe relationnelle pour mieux vous positionner dans vos relations, en gardant à l’esprit que vous n’êtes responsables que de votre extrémité de la relation.

Je vous propose de mettre en pratique concrètement cet outil, c’est facile : prenez une écharpe ou un foulard et osez la tendre à quelqu’un, surtout si la relation est proche et si la communication est difficile. Cela vous permettra de vous positionner à votre bout de la relation, et de laisser l’autre prendre sa place.

Voici un exemple d’application concrète : si je suis énervée par le comportement de quelqu’un, je peux utiliser l’écharpe relationnelle pour dire ce que je ressens à mon bout de la relation par rapport à ce comportement. Cela permettra de conscientiser que ce n’est pas l’autre qui m’énerve mais moi qui suis énervée par rapport à son acte 😉 Avec l’écharpe, je vois bien que je suis responsable de ce que je ressens et de ce que je fais de mon énervement : l’autre est responsable de son comportement, pas de mon ressenti. Je vais ainsi pouvoir parler à mon bout : dire « je suis énervée » plutôt que « tu m’énerves », dire mes attentes plutôt que des reproches…

Je vous invite d’ailleurs à consulter ici un précédent article que j’ai rédigé sur les différentes façons de mieux communiquer

L’écharpe relationnelle vous permettra, je l’espère, de vous responsabiliser et d’améliorer la qualité de vos relations.

Si vous avez des questions, des expériences à partager, je vous invite à le faire dans les commentaires!

Inventer sa vie

Anaïs EUVERTE post on juillet 23rd, 2013
Posted in La relation à soi Tags: , , ,

Chute d?eau fleurie sur ses bordures.Je ne sais pas si vous êtes au courant, alors je voudrais vous faire part d’une découverte que j’ai faite en lisant les ouvrages de Jacques Salomé et en me formant à la Méthode ESPERE® 🙂

J’ai découvert qu’il est possible de vivre une vie qui nous convient, une vie que nous choisissons.

Oui, chacun a la possibilité de vivre sa vie telle qu’il l’entend. Chacun de nous peut faire des choix qui lui permettent d’exister plus pleinement et de devenir lui-même.

Nous ne sommes pas définis par notre histoire, nos parents, notre travail, nos enfants, la crise, que sais-je encore ! Il n’y a pas d’excuse valable pour renoncer à une vie qui nous appelle (que ce soit pour se réaliser professionnellement ou personnellement).  Nos vies ne sont pas tracées d’avance et nous pouvons toujours rectifier le tir si nous avons le sentiment de nous être égarés.

Introduire de la conscience dans notre existence, c’est garder à l’esprit qu’à chaque minute qui passe, nous avons la possibilité de choisir le chemin que nous prenons et de vivre autrement. La possibilité d’expérimenter d’autres choix, d’autres réponses (même si ça fait 30 ans que nous vivons au même endroit, il n’est jamais trop tard pour en changer si l’envie nous en prend !).

L’essentiel étant de pouvoir s’autoriser à se poser la question : est-ce que les actes que je pose, les paroles que je prononce vont dans la direction de la vie dont je rêve? Sinon, qu’est-ce qui m’en empêche?

Est-ce que je fais des choix pour moi ou ma vie est-elle dictée par les choix des autres pour moi, les convenances, les peurs..?

Et pour pouvoir sans tarder inventer votre vie, voici le programme que je vous propose :

1) Autorisez-vous à rêver, à désirer : nous en sommes généralement découragés par un quotidien morose et ultra-rationnel, et si c’est votre cas, prenez une grande dose d’imaginaire ! C’est cela qui nous maintient en vie. Désirer, en étant conscient que tous les désirs n’ont pas vocation à être réalisés, il s’agit simplement de laisser libre cours à son imaginaire. Vous aurez ainsi accès à une connaissance de vous-même importante et vous vous surprendrez à avoir de nouvelles idées ! Donc de quoi rêvez-vous? Vous pouvez écrire dans un cahier tout ce que vous désirez, même (et surtout!) vos rêves les plus fous. Cela donnera à cette partie de vous le droit d’exister, ce sera une reconnaissance de vous-même. D’autre part, cela vous permettra de savoir où vous voulez aller. Or pour pouvoir aller quelque part, encore faut-il savoir où nous voulons aller 😉

Certaines personnes sont déjà bloquées à ce stade, tant nous vivons dans un monde hyper-réaliste. Il vous faudra peut-être du temps pour vous reconnecter à vos désirs profonds. Ce qui peut vous aider, c’est de vous relier à la nature, vous retrouver seul, méditer, noter vos rêves au réveil, écouter de la musique, danser… Vous pouvez essayer ces différentes choses pour retrouver le contact avec votre imaginaire.

2) Réalisez vos désirs les plus importants, ceux qui vous tiennent le plus à cœur : pour cela, il s’agira de faire des projets pour voir si votre désir peut s’inscrire dans une réalité.

En effet, il ne suffit pas de rêver pour inventer sa vie, encore faut-il mettre en place des choses pour vivre cette vie. Alors il s’agit de se retrousser les manches. Maintenant que vous savez dans quelle direction vous voulez aller, comment allez-vous vous y prendre pour passer à l’action ? Quels sont vos moyens? Vous aurez à vous confronter à la réalité et peut-être à vous adapter, tout en gardant votre objectif en tête.

3) Allez à la rencontre de ce qui vous freine : croyances limitantes, regard des autres, manque de confiance en soi, deuil non fait, dépression, maladie… Si vous sentez que quelque chose vous tire vers le bas et vous empêche de vous réaliser, il est grand temps vous occuper de toutes ces barrières, c’est-à-dire de vous occuper de vous 😉 Vos limites sont à l’intérieur de vous, pas au dehors la plupart du temps.

Il n’y a pas forcément besoin de changer radicalement de vie pour inventer sa vie. Parfois, il s’agit simplement de porter un autre regard sur des choses qui ont pu nous affecter par le passé. Ou alors d’arrêter de saboter toutes nos réussites en nous culpabilisant. Ou alors d’apprendre à goûter au bonheur en arrêtant de vivre stressé…

Savez-vous comment vous auriez envie d’inventer votre vie? Quels en seraient les ingrédients indispensables? Si vous n’avez pas de réponse, je vous invite fortement à vous poser ces questions dans les jours qui viennent… Si vous en avez envie, je vous propose de me raconter dans vos commentaires de quoi serait faite cette vie dont vous rêvez 🙂


Vidéo de Jacques Salomé sur la communication dans la relation de couple

Je vous partage cette vidéo dans laquelle Jacques Salomé donne des clés pour mieux communiquer dans la relation de couple :

 

 

Un article sur la communication parent-enfant

Voici le lien d’un article que j’ai écrit pour le blog super parents, un blog que je vous recommande par ailleurs car il est truffé de conseils en matière de parentalité bienveillante :

http://www.supersparents.com/sanction-ou-punition/

Bonne lecture !

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Sortir de la pollution relationnelle

J’aime bDSCN2495eaucoup ce que nous dit Jacques Salomé au sujet de la pollution relationnelle : « nous ne sommes pas obligés de mettre le nez sous le tuyau d’échappement de l’autre ».

Lorsque quelqu’un est de mauvaise humeur, râle, ou est en colère, nous ne sommes pas tenus de subir ses états émotionnels. Nous pouvons nous écarter, faire un pas de côté pour nous préserver.

La mauvaise humeur est très contagieuse. Quand nous sommes au contact d’une personne qui a ses énergies au plus bas, nous pouvons nous aussi être atteints et voir nos énergies diminuer… C’est une sorte de mimétisme relationnel. De plus, la personne qui est de mauvaise humeur peut parfois nous rendre responsables de son état émotionnel et déverser sur nous des culpabilisations, des critiques par exemple, ce qui risque de nous affecter d’autant plus.

Nous ne sommes pas obligés d’être les déversoirs de la pollution de l’autre et nous pouvons faire en sorte de conserver nos énergies. L’inverse est vrai : les autres ne sont pas nos poubelles, c’est pourquoi je vous invite à être attentifs à ce que vous faites circuler dans vos relations avec les autres, afin de ne pas les polluer.

 Comment se protéger de la pollution relationnelle ?

Pour se protéger de l’attitude négative d’une personne, plusieurs possibilités s’offrent à nous.

Il est possible d’utiliser la confirmation : « oui, j’entends que tu es mécontent… » afin d’entendre l’autre dans son point de vue sans pour autant nous l’approprier. J’ai parlé dans un précédent article (https://blog-espere.com/un-outil-de-communication-efficace-la-confirmation/#sthash.e94moUVL.dpbs) de cet outil très simple et efficace de communication.

Une autre option serait de témoigner de soi, de son ressenti : « face à ton mécontentement, je ressens de l’impuissance, de la colère… »

Dans le cas où nous ne pouvons supporter la pollution relationnelle, il est toujours possible de partir, de quitter la pièce, de mettre fin à un dialogue qui nous coûte trop. En disant par exemple : « je ne suis pas disponible pour écouter cela » ou « j’ai besoin de m’isoler ou de sortir pour me préserver »… Car ce n’est pas contre l’autre mais bien pour nous protéger que nous faisons cela.

Une autre façon de faire serait d’envisager non seulement de ne pas se laisser polluer par les énergies négatives, mais en plus de diffuser la bonne énergie dont nous sommes porteurs. Si j’étais plutôt dans le bien-être avant d’entrer en relation avec cette personne déprimée, peut-être pourrais-je tenter de rester dans le bien-être et de le communiquer à l’autre. Car les énergies positives (bonne humeur, joie, bien-être…) sont aussi contagieuses que les mauvaises 😉

Trouvez-vous facile de gérer la pollution relationnelle? Comment faites-vous pour vous en protéger?

Vous pouvez répondre en écrivant un commentaire sous l’article, je serais ravie de savoir comment vous faites 🙂

3 étapes pour transformer une situation

Anaïs EUVERTE post on juillet 8th, 2013
Posted in La relation à soi Tags: , ,

woman holding lit up light string silhouette photography1) Accepter

C’est peut-être l’étape la plus délicate. Lorsque nous sommes confrontés à une épreuve, nous sommes parfois dans le déni de ce qui nous arrive ou alors dans la révolte… Cela est tout à fait compréhensible.

Pour traverser l’épreuve cependant, il s’agira d’accepter ce qui nous arrive. Accepter signifie accueillir et c’est cela qui pourra paraître insurmontable à beaucoup de personnes : comment accepter cet événement douloureux, comment l’accueillir alors que nous n’en voulons pas?

Paradoxalement l’acceptation peut être libératrice, elle est un lâcher-prise face à ce qui nous arrive. Elle ne signifie pas que nous sommes d’accord ou satisfaits avec cela, simplement nous disons en quelque sorte : « oui, c’est bien à moi que cela arrive, cet événement fait partie de ma vie ».

Accepter signifie prendre acte de ce qui se passe, ne plus s’en défendre ou s’en protéger, ne plus faire comme si cela n’existait pas ou ne nous affectait pas.

Cette première étape est essentielle pour grandir dans l’épreuve.

2) S’écouter

En acceptant ce qui nous arrive, nous allons accéder à nos émotions de façon authentique. Quels sont les ressentis qui nous habitent : peur, colère, tristesse, désespoir? Ces émotions auront besoin d’être entendues, exprimées peut-être à quelqu’un en capacité d’écouter.

Je vous invite à écouter vos ressentis face à ce qui vous arrive et à en prendre soin. Nous avons parfois tendance à nous dire : « je ne vais pas me laisser abattre, il ne faut pas que je sois triste… ». C’est l’idée qu’il faudrait être forts et ne pas vivre nos émotions, comme si celles-ci étaient synonymes de faiblesse.

Au contraire, les émotions sont la preuve que nous sommes en vie. Elles sont une vague éphémère : une émotion ne dure pas, elle ne fait que passer dans notre histoire.

Sachez être à l’écoute de vos émotions et peut-être entendrez-vous le langage dont elle sont porteuses. Car les émotions sont le langage de notre histoire, elles nous disent que quelque chose en nous a été réactivé, une blessure ancienne par exemple, au gré de l’événement vécu. Peut-être parviendrons-nous ainsi à faire le lien entre ce que nous vivons au présent et cette situation du passé et ainsi à faire un pas en direction de la réconciliation avec notre histoire.

3) La suite vous appartient

Que voulez-vous faire de cette situation et de ce qui vous arrive? Quel enseignement tirez-vous de cette épreuve?

Vous n’êtes pas forcément responsables de ce qui vous arrive, mais vous êtes responsables de ce que vous en faites.

Dans certains cas, peut-être pourrez vous changer la situation en elle-même. Par exemple, si vous avez un conflit avec quelqu’un peut-être pourrez-vous faire un pas vers cette personne et tenter de sortir du conflit.

Dans d’autres cas, la situation en elle-même ne pourra pas être changée : deuil, licenciement…

Pourtant, même dans ces situations, il nous reste encore une liberté : nous pouvons changer de regard sur ce qui nous arrive et en tirer une force pour rebondir.

Oui, il est possible de ne pas ajouter de malheur au malheur, il est possible de ne pas condamner sa vie suite à une épreuve.

Cette suite que vous choisirez de donner à ce qui vous arrive ne sera peut-être pas immédiate, peu importe. Le simple fait de savoir qu’il est possible de changer de regard sur les choses est extrêmement libérateur.

Je vous souhaite de toujours avoir en vous cette liberté de pouvoir changer de regard sur les événements.