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Journée de la non-violence éducative

Anaïs EUVERTE post on avril 30th, 2019
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Mardi 30 avril, c’est la journée de la non-violence éducative. Une journée pendant laquelle nous sommes tous invités à réfléchir à des moyens non-violents d’éduquer nos enfants.

Il existe des moyens autres que la violence pour être en relation avec nos enfants, mais nous ne savons pas toujours comment faire autrement…

Alors, afin de contribuer à cette journée, je vous propose de découvrir la Méthode ESPERE dans la relation parent-enfant à travers quelques repères.

Voici la vidéo :

Je vous invite à me laisser si vous le souhaitez un commentaire ou à me poser des questions.

A bientôt !

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3 étapes pour mieux vivre avec ses émotions

Anaïs EUVERTE post on avril 17th, 2019
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Dans les formations et les ateliers que j’anime sur le thème des émotions, je suis toujours surprise par l’intolérance émotionnelle , mais aussi par cette tendance à rejeter la responsabilité de ses propres émotions sur les autres :

« il m’a mis en colère »

« elle m’énerve »

« son comportement me rend triste »…

Tant que nous accusons les autres, nous faisons l’économie du changement personnel.

Non, les autres ne sont pas responsables de ce que nous ressentons, même si leur comportement ou leurs paroles peuvent parfois nous servir de déclencheur.

Mieux vivre avec ses émotions nécessite de prendre conscience de cela : nous sommes seuls responsables de ce que nous ressentons.

Il est donc urgent si nous voulons que les choses s’améliorent, que nous tentions de comprendre ce qui se passe en nous.

Pour faire ce cheminement, je vous propose 3 étapes à suivre.

1) Mieux connaître ses émotions

Il s’agir d’abord de partir à la découverte de de ce que vous ressentez : apprendre à écouter ces émotions qui vous traversent, découvrir cette richesse intérieure (si, si!).

Pour cela il est utile de se rappeler que les émotions sont naturelles et ont chacune une fonction. Être à leur écoute va vous permettre de mieux vivre votre vie, d’être attentif à ce qui est bon pour vous et à ce qui ne l’est pas.

2) Mieux comprendre ses émotions

La 2ème étape consiste à comprendre pourquoi vous êtes parfois si touchés : pourquoi ressentez-vous des émotions parfois disproportionnées par rapport à l’événement ? Il sera nécessaire de vous interroger pour cela sur votre histoire personnelle.

Ensuite, il s’agira d’apprendre à ne plus rejeter la responsabilité sur les autres : développer sa conscience pour ne plus réagir face à l’autre, ne plus être dans un réactionnel qui abîme les relations.

3) Apprivoiser ses émotions

Enfin, pour mieux vivre ses émotions, il est important d’avoir à sa disposition des moyens simples d’apaisement en cas de crise émotionnelle : avoir un ou plusieurs outils pour retrouver une sérénité émotionnelle.

Vous pouvez glaner au fil des lectures et sur le net beaucoup d’informations qui vous permettront de faire ce cheminement en 3 étapes.

Pour vous simplifier le travail, j’ai créé un atelier pratique « Mieux vivre avec ses émotions » où je vous ferai suivre ce cheminement pas à pas.

Il s’agit d’une méthode simple, accessible à chacun, pour connaître ses émotions, les comprendre et les apaiser.

Je vous propose de la découvrir ci-dessous :

Cet atelier demande 15 minutes par jour de travail pendant une dizaine de jours. Après cela, vous aurez une bonne compréhension de vos mécanismes émotionnels et disposerez d’outils pour apaiser vos émotions.

Je suis à votre disposition pour en discuter avec vous.

Les solutions pour mieux vivre avec ses émotions

Anaïs EUVERTE post on avril 16th, 2019
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Hier, je vous ai parlé de l’intolérance émotionnelle, ce phénomène présent chez beaucoup de personnes qui consiste à ne pas accepter ses émotions ou celles des autres.

Et je vous demandais : comment faire pour apprivoiser ses émotions ?

Certaines personnes voudraient ne plus ressentir d’émotions ou presque : être le plus possible serein, zen… Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais dans un monde où le stress est très présent, avec les multiples obligations et activités de nos vies, cela me paraît pour l’instant impossible 😉

Nous vivons dans un monde en mouvement et nous sommes très sollicités ; nos émotions sont des réactions à ces sollicitations.

J’en reviens donc à mon interrogation : Comment apprendre à vivre avec ses émotions ?

Il ne vous a peut-être pas échappé qu’il existe plusieurs méthodes : TIPI, EFT, yoga, sophrologie, méditation…Chacune de ces méthodes a des avantages et peut vous permettre de mieux vivre avec vos émotions et de vous apaiser. Je pratique moi-même certaines de ces méthodes et je m’y suis formée.

Vous vous demandez peut-être comment vous y retrouver dans toutes ces approches, laquelle choisir pour vous personnellement. Et puis ce sont des méthodes qui peuvent prendre du temps et coûter de l’argent ou alors elles demandent de la constance et de la motivation pour être suivies.

Voici selon moi quelques repères pour choisir une approche pour mieux vivre ses émotions :

  • cette méthode devrait vous permette de vous apaiser en cas de difficulté ou de gêne émotionnelle (anxiété, colère, tristesse…), c’est-à-dire de vous aider à gérer la crise
  • cette approche devrait, pour être complète vous permettre également de décoder le message de votre émotion et vous aider à comprendre votre ressenti. Ce deuxième point est tout aussi important, car c’est ce qui fait que vous allez vous apaiser dans la durée, avoir confiance en vos ressentis et devenir plus conscient.

Il se trouve que j’anime régulièrement des formations pour les professionnels pour les aider à canaliser leurs émotions et j’ai été amenée à leur donner une méthode simple pour les aider à mieux vivre avec leurs émotions, à partir de différents outils auxquels je me suis formée. Une synthèse en quelque sorte, simplifiée pour tout savoir sur ses émotions et apprendre à les apaiser. J’ai décidé de partager avec vous cette méthode.

Rendez-vous demain pour que je vous en parle !

Vous pouvez partager dans les commentaires les méthodes que vous utilisez pour mieux vivre vos émotions.

L’intolérance émotionnelle

Anaïs EUVERTE post on avril 15th, 2019
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Aujourd’hui, je vais vous parler d’un phénomène que j’observe souvent dans mes séances ainsi que dans les ateliers et les formations que j’anime : l’intolérance émotionnelle. J’appelle ainsi le fait de ne pas tolérer ses propres émotions et celles des autres : de nos proches, de nos collègues, de nos enfants…

Nous rejetons ou reprochons aux autres ou à nous-mêmes quelque chose qui est en fait bien naturel : nos émotions . Cela se traduit par des injonctions « ne t’énerve pas, ne sois pas inquiet ! » ou bien « je ne devrais pas ressentir de la peur, de la tristesse ». Certaines personnes éprouvent également un sentiment de culpabilité ou de la honte quand elles expriment ce qu’elles ressentent.

La croyance que les émotions sont le signe d’une fragilité ou d’une faiblesse est encore bien ancrée dans notre société. Nous croyons que nous ne devrions pas ressentir ce que nous ressentons, et donc que nos réactions ou celles des autres sont mauvaises, inadaptées etc…

J’ai l’impression de passer mon temps à expliquer que ressentir des émotions est le signe que l’on est vivant et que ces émotions nous délivrent des messages ! Car oui, les émotions nous délivrent des messages importants sur nous-mêmes.

Si les émotions nous dérangent tant, c’est aussi parce qu’elles nous débordent parfois et peuvent nous amener à poser des actes ou à prononcer des paroles que nous pouvons regretter par la suite.

Comment faire alors pour entendre le message de nos émotions sans nous laisser complètement déborder ?

Pour moi, les émotions sont une partie de nous un peu sauvage qu’il s’agit d’apprivoiser plutôt que de faire taire.

Comment faites-vous pour apprivoiser justement vos émotions ? Quelles solutions avez-vous mis en place dans votre vie ?

Je vous invite si vous le souhaitez à laisser un commentaire et je continuerai à vous parler des émotions demain.

Un rendez-vous incontournable pour la famille ESPERE

Anaïs EUVERTE post on avril 8th, 2019
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Bonjour à chacun,

Vous êtes nombreux à lire mon blog et à me remercier de ce qu’il vous apporte.

Tout ce que je partage avec vous fait partie de la Méthode ESPERE, cette approche de la communication bienveillante créée par Jacques Salomé.

Cette approche a transformé ma vie, mes relations et puis aussi ma vie professionnelle puisque j’ai changé de métier !

Tous les 2 ans, l’Institut ESPERE International organise un colloque à Paris, afin de permettre à tous les praticiens adhérents de se retrouver. Cette année, ce sera les 18 et 19 mai.

Nous avons la possibilité en tant qu’adhérents de recommander des personnes, déjà sensibilisés à la Méthode ESPERE et qui voudraient venir au colloque.

Je vous passe donc le message : si vous avez envie de venir à ce rendez-vous qu’est le colloque, je serais ravie de vous y retrouver (car j’y serai, bien sûr)!

Voici le lien avec toutes les informations pratiques et le contenu du colloque:

https://www.institut-espere.com/colloque.php

Le colloque est un moment de partage, d’échange, vivant, à l’image de la Méthode et je trouve que c’est un rendez-vous particulièrement ressourçant et dynamisant.

Si vous avez envie de venir, je vous invite à me le dire par mail ou par commentaire afin que je vous envoie un code de recommandation pour vous inscrire.

N’hésitez pas à poser vos questions en commentaire !


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Au sujet de la restitution symbolique…

Anaïs EUVERTE post on mars 19th, 2019
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Voici une vidéo que je viens de faire pour répondre à quelques questions qui m’ont été posées à ce sujet :

  • Que faire si j’ai peur de restituer à quelqu’un ?
  • Que faire si je reçois une démarche de restitution ?

Réponses ci-dessous :

Pour en savoir plus sur la restitution, vous pouvez aussi consulter l’article suivant :

https://blog-espere.com/comment-faire-une-restitution-symbolique-avec-la-methode-espere/

Tous mes vœux pour cette nouvelle année !

Anaïs EUVERTE post on janvier 1st, 2019
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Burn-out parental : en sortir et le prévenir

Anaïs EUVERTE post on octobre 10th, 2018
Posted in La relation parent-enfant

Dans mon précédent article je vous parlais des signes du burn-out parental, qui survient en plusieurs phases.

Voici quelques pistes pour vous aider à prévenir l’état d’ épuisement :

1) Accepter la réalité de la vie de famille

Le burn-out parental survient surtout chez des personnes perfectionnistes. Ces parents ont souvent une vision de la famille idéalisée : les parents idéaux avec les enfants parfaits et une existence heureuse. Or dans la vraie vie, la famille idéale n’existe pas. Les vrais gens ont des difficultés à faire coopérer leurs enfants, ils crient parfois, ont une maison mal rangée et mangent parfois des plats surgelés. Oui, dans la vraie vie, c’est comme ça : on fait comme on peut.

Plutôt que de viser la perfection, je suggère à ces parents de se fixer pour objectif de faire du mieux qu’ils peuvent. L’avantage, c’est que ce principe tient compte des capacités actuelles du parent. Les parents ont le droit d’être fatigués, de ne pas avoir envie de jouer ce soir et pour autant ce ne sont pas des mauvais parents.

Cela s’appelle lâcher-prise.

2) Donner la priorité à la relation à soi

Pour sortir du burn-out parental, il s’agit de remettre la priorité sur la relation à soi-même. En effet, notre disponibilité de parent est fonction de notre état intérieur. D’où la nécessité de s’accorder du temps pour prendre soin de soi. On entend souvent parler de cette notion mais ce n’est pas une option, c’est vital.

Sinon, nous dépassons nos limites et c’est à ce moment-là que nous nous épuisons…

Il est primordial d’identifier à quels moments nous atteignons nos limites et le cas échéant de pouvoir dire non.

Il sera également important de savoir quelles activités nous permettent de recharger nos batteries et de faire le plein de détente et d’énergie : sport, yoga, méditation, dîner avec des amis…

3) S’organiser autrement

Cela peut impliquer une nouvelle répartition des tâches ménagères : entre les différents membres de la famille, voire de passer le relais pour faire garder ses enfants à certains moments.

Là-encore, il sera nécessaire de lâcher-prise sur les habitudes de faire seul et sur le mythe du parent parfait.

Un bon parent n’est pas un parent qui est disponible 24h/24.

4) Définir ses priorités

Bien sûr moi aussi je voudrais avoir le temps de tout faire : mon travail, la cuisine, le ménage, les jeux avec mon enfant, les devoirs, les activités en plein air…

Mais là encore, c’est le principe de réalité qui gagne toujours : je n’ai pas le temps de tout faire.

Donc je vous suggère de prioriser.

Il sera toujours temps d’avoir une maison bien rangée, par contre, jouer avec votre enfant ne sera plus d’actualité dans quelques années.

Face à l’ensemble des tâches qui vous incombent et des choses que vous souhaitez faire, demandez-vous : qu’est-ce qui est le plus important, là, maintenant ? Et acceptez de différer ce qui peut l’être.

5) Retrouver le plaisir d’être parent

Pour ce dernier point, il s’agit de se reconnecter à la magie de la relation parent-enfant. De retrouver des moments plaisir ensemble : jouer, regarder un film, se balader, faire une bataille d’oreiller…

Pour que cela fonctionne, il faut que ce soit une activité qui fasse plaisir à toute la famille, et non une énième tâche à effectuer.

Ces moments nous reconnectent au plaisir d’être ensemble et de vivre en famille.

Vive la rentrée : et si on parlait du burn-out parental ?

Anaïs EUVERTE post on octobre 8th, 2018
Posted in La relation parent-enfant Tags: ,

Je ne sais pas si comme moi vous avez vu passer sur les réseaux sociaux la veille de la rentrée des classes, des images et des posts dont le message était en substance : « Génial, OUF, enfin, nos enfants rentrent à l’école ! » ou bien « Libérés, délivrés ! » (les parents, pas les enfants!!)

C’est la même chose à chaque rentrée et c’est vrai que ces posts me font toujours sourire (et je fais partie aussi des parents qui se réjouissent de la rentrée 😉 )

Mais cette année, en lisant tous ces messages likés des centaines de fois par des parents épuisés, je me suis dit qu’il y avait quelque chose d’assez inquiétant dans cette situation, comme si finalement les besoins de nos enfants épuisaient nos ressources. Fondamentalement, cela ne devrait pas arriver.

Oui, être parent peut être épuisant, mais c’est aussi gratifiant, joyeux et enthousiasmant.

Alors pourquoi être parent de nos jours semble parfois mission quasi-impossible ?

Vous avez sûrement entendu parler comme moi du burn-out parental. Ce mal propre à notre époque a entre autres pour cause la difficile conciliation de nos vies professionnelles et familiales.

Le burn-out est un état d’épuisement émotionnel, psychologique et physique du parent.

Dans le cadre de mon métier, je vois de plus en plus de parents concernés par cet état et d’après une étude, 5 % des parents seraient touchés, 8 % seraient à risque élevé. Les parents élevant seuls leurs enfants et les parents d’enfants en bas âge sont les plus concernés. Lorsque dans mon cabinet, je reçois un parent épuisé, ce qui me frappe d’abord, c’est que la joie d’être parent l’a quitté. Le parent est éteint, il n’a plus d’énergie, la fatigue physique et émotionnelle a pris le dessus. Ce parent consulte souvent parce qu’il a une difficulté avec ses enfants, qui peuvent présenter des problèmes de comportement à la maison ou à l’école, des difficultés d’apprentissage…

Et c’est là, la deuxième phase du burn-out : le parent a des difficultés à éprouver de l’empathie vis-à-vis de son enfant. Il devient incapable de l’écouter, de chercher le sens de ses difficultés. Il s’agit d’un détachement émotionnel du parent. A ce stade, la relation parent-enfant est menacée, puisque c’est comme si le parent était absent. Ce détachement émotionnel est une protection mise en place par le parent pour se protéger du stress.

Cela peut amener l’enfant à développer de plus en plus de comportements dérangeants afin d’être enfin entendu.

Au dernier stade du burn-out, le parent peut être sujet à de l’agressivité, des débordements émotionnels importants et sombrer dans la dépression. Il peut y avoir : douleurs, troubles du sommeil, addictions, passages à l’acte violent… Les conséquences peuvent être dramatiques, c’est pourquoi il est très important d’apprendre à en repérer les signes avant-coureurs.

Comme pour le burn-out professionnel, il semble que les personnes les plus à risque soient celles qui veulent « trop bien faire », les parents perfectionnistes. Notre époque nous dicte beaucoup d’exigences pour être un bon parent : alimentation (bio bien sûr), éducation (bienveillante évidemment), jeux (éducatifs), écrans (limités)… Nous sommes abreuvés de conseils parfois impossibles à suivre dans la vraie vie.

Les parents qui font un burn-out ont généralement du mal à accepter de ne pas être parfaits. Ils ont du mal à lâcher-prise sur leurs représentations du modèle de parent.

Leurs sentiments d’échec et leurs difficultés à lâcher-prise les conduisent dans une impasse et les empêchent de relativiser et d’accepter la réalité de la vie de famille.

Personnellement, je pense que le burn-out parental peut concerner tous les parents à un moment ou à un autre de leur vie.

Certains d’entre vous ont-ils déjà connu une situation de burn-out parental ? Cela m’intéresserait beaucoup d’avoir vos témoignages dans les commentaires en-dessous.

Je vous retrouve dans quelques jours avec un article pour évoquer les solutions pour prévenir et sortir du burn-out.

Les différentes facettes du rôle de parent

Anaïs EUVERTE post on février 12th, 2018
Posted in La relation parent-enfant

Aujourd’hui je partage avec vous une notion de la Méthode ESPERE® que je trouve particulièrement aidante pour exercer notre rôle de parent.

Le rôle de parent s’appuie sur deux fonctions principales que nous pouvons appeler ainsi : la dimension maman/papa et la dimension mère/père.

La dimension maman/papa est la partie du rôle de parent qui donne et qui reçoit… Elle concerne par exemple les câlins, les bisous, les massages, les cadeaux, les dessins, le temps partagé ensemble à jouer, à s’entraider….

Cet aspect du rôle de parent est omniprésent dès le début de la vie de l’enfant et essentiel à son développement. D’ailleurs, dans un premier temps, avec le bébé, le rôle de parent ne s’exercera que par cette dimension.

C’est parce que cette dimension est présente que l’autre partie des rôles parentaux va pouvoir s’exercer.

La dimension mère/père est la partie du parent qui demande et qui refuse. Elle va apparaître à partir d’1 an environ quand il s’agira de dire « non » à l’enfant ou « stop » et elle intervient de façon progressive, à doses très homéopathiques au début. Cette dimension s’exprime chaque fois qu’il s’agit de demander de s’habiller, mettre la table, faire ses devoirs, de refuser de sauter sur le canapé, de partir en tee-shirt à l’école (alors qu’il fait -5 dehors..), d’embêter sa petite sœur…

Certains parents ont des difficultés à remplir ce rôle-là et se plaignent même de devoir occuper cette place, mais comme je le dis souvent, cela fait aussi partie du job de parent !

Même s’il y a des moyens de pratiquer ce rôle d’une façon positive et bienveillante, il n’en demeure pas moins que ce rôle-là de mère ou de père, avec cette dimension de limites est tout autant structurante pour l’enfant que la dimension maman/papa.

Ces deux dimensions sont essentielles et complémentaires pour élever son enfant.

Lorsqu’un des parents ne joue pas pleinement un de ses deux rôles, cela peut créer un déséquilibre et une compensation par l’autre parent. Par exemple, lorsque la maman ne joue pas son rôle de mère, cela oblige le papa à être beaucoup plus présent en tant que père. Or cela peut être très frustrant pour ce dernier ainsi que pour l’enfant qui aimerait avoir aussi un « papa » qui joue avec lui, lui fait des câlins… Autrefois, cette configuration « maman et père » était assez fréquente. Elle est moins présente aujourd’hui car les rôles sont mieux répartis et moins stéréotypés : les hommes sont de plus en plus papa, en accueillant le doux et le tendre de leur rôle et les femmes peuvent davantage être mères et exercer de l’autorité sur leurs enfants.

Dans un prochain article, je vous parlerai d’un outil qui vous permettra de prendre conscience de vos fonctions parentales.

Vous pouvez dores et déjà vous demander quelle dimension est la plus présente dans la façon dont vous accompagnez vos enfants et si cela vous paraît adapté à leurs besoins.