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Défi : 5 pépites pour changer sa vie
Aujourd’hui, je partage avec vous mon défi : 5 pépites pour changer sa vie avec la Méthode ESPERE
Chaque jour, je partagerai avec vous une pépite de la Méthode ESPERE qui a changé ma vie et qui peut changer la vôtre. Chaque pépite sera accompagnée d’un défi à relever pour mettre en pratique.
Vous me rejoignez?
Voici le défi pour aujourd’hui :
Du 5 au 9 octobre 2019
A suivre en ligne :
Sur You tube : Anaïs Euverte
Sur le blog : blog-espere.com
Sur Facebook : @lescheminsdelarelation
Mes enfants ne s’entendent pas, comment faire?

Voilà la question qui m’a été posée par une des lectrices du blog.
En résumé la situation est la suivante : notre lectrice est maman de 3 filles qui sont âgées de plus de 30 ans et l’aînée ne s’entend pas avec les deux autres. L’aînée dit à sa mère qu’elle est mise à l’écart, rejetée et la mère se demande comment remédier à cette situation. La mère préférerait que la famille soit unie.
Ce questionnement amène plusieurs remarques.
D’abord, il se trouve que la fille aînée se plaint auprès de sa mère d’être rejetée par ses deux sœurs. Or cette situation est en fait une forme de communication indirecte.
Lorsque nous communiquons à une tierce personne plutôt qu’à la personne directement concernée, nous ne réglons rien.
Je m’appuie ici sur une règle d’hygiène relationnelle de la Méthode ESPERE: « je ne mets pas dans une relation ce qui appartient à une autre ». Autrement dit : je ne mélange pas les relations, je m’adresse à la personne concernée par le problème.
Je suggère donc à notre lectrice d’inviter sa fille à se positionner vis-à-vis de ses sœurs directement. Il s’agit pour la mère de ne pas prendre une place de messager ou de sauveur dans la famille, et de ne pas laisser sa fille occuper un rôle de victime. En effet, la fille aînée reproche à sa mère de ne pas intervenir mais il me semble que ce n’est pas son rôle : chacun est responsable de ses relations.
C’est un point très important car ce système de communication indirecte renforce les non-dits et les malentendus. Il envenime la situation.
De la même façon que la mère n’acceptera plus que sa fille parle « sur » ses sœurs et qu’elle va l’inviter à parler à ses sœurs, il s’agira pour cette maman elle-même de ne plus avoir de communication indirecte : de ne plus parler sur ses filles mais de leur parler plus directement.
Elle pourra aussi témoigner de ses ressentis face à la situation.
Enfin, il me semble important que cette maman questionne le modèle de famille qu’elle a dans son idéal. En effet, en tant que parents nous pouvons avoir une vision idéale de la famille que nous souhaiterions (la famille du bonheur 😉 ). Mais dans la vraie vie, les choses se passent souvent autrement car les histoires familiales sont parfois complexes. Peut-être que cette maman rêvait d’une famille unie, soudée, où tout le monde se côtoie régulièrement. Ce rêve est souvent une réponse à un modèle familial que nous avons connu.
Alors il y aura peut-être un deuil à faire si la réalité n’est pas conforme aux espérances que nous avons nourries. Il y a alors sans doute à accepter que chaque relation est unique et que certaines relations frères-soeurs peuvent être conflictuelles ou simplement distantes.
Oui elles peuvent l’être. Je sais aussi que les relations sont vivantes et peuvent évoluer avec le temps, si l’on s’en occupe.
En tous cas, je crois vraiment que les parents ne sont pas en charge des relations entre leurs enfants, et cela est d’autant plus vrai que quand les enfants sont adultes : ils peuvent choisir de se côtoyer, d’entretenir les relations ou pas. Laisser grandir ses enfants implique de respecter cette liberté propre à chacun.
J’espère que cette réponse donnera quelques clés à cette lectrice.
Vous pouvez vous aussi poser votre question :
blog-espere.com/posez-moi-vos-questions/
Si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à découvrir mon cahier pour apprendre à communiquer :
Comment assumer nos choix
Bonjour,
Aujourd’hui je partage avec vous une vidéo dans laquelle je vous parle des choix que nous faisons 🙂
Je vous souhaite une merveilleuse journée.
Si vous souhaitez approfondir la question des choix en lien avec les émotions, c’est ici :
http://www.lescheminsdelarelation.com/atelier-a-faire-chez-soi-mieux-vivre-avec-ses-emotions/
Apprendre à résoudre les conflits

Dans les articles précédents, nous avons évoqué les risques des non-dits et aussi ceux des conflits vécus sur un mode réactionnel.
Comment vivre des conflits relationnels ? Comment faire en sorte que les conflits nous fassent grandir et améliorent la relation plutôt que de la dégrader?
Il y a 3 étapes selon moi à respecter :
1ère étape : Savoir reconnaître un conflit
Il s’agit de s’écouter suffisamment pour savoir ce qui se passe à l’intérieur de soi et d’oser le reconnaître. Est-ce que je me sens gêné, mal à l’aise, en colère… ? Oser se le dire est le premier pas pour avancer. Ne pas réprimer ses émotions et écouter notre petite voix intérieure.
2ème étape : Oser s’affirmer
Il s’agit ici de dépasser la fameuse peur du conflit et de sortir du non-dit pour affirmer qui nous sommes. Oser être différent de l’autre, sans peur d’être rejeté ou désapprouvé. C’est une étape importante, elle montre que nous sommes matures relationnellement, que nous pouvons exister sans avoir toujours l’approbation des autres.
3ème étape : Utiliser des outils de communication
Enfin, pour que cela fonctionne, c’est-à-dire pour préserver la relation et ne pas entrer en guerre, il sera très important de savoir communiquer, c’est-à-dire de pouvoir se dire sans être dans le réactionnel : apprendre à dire « je », à ne pas accuser, dévaloriser, critiquer l’autre…
Alors nous aurons une chance de faire du conflit une formidable opportunité de croissance personnelle et relationnelle !
Vous trouverez dans mon blog plein d’outils pour vous aider en ce sens à communiquer avec bienveillance.
Pour vous simplifier la tâche, j’ai créé un atelier en ligne pour vous apprendre à résoudre vos conflits.
Il s’agit d’une méthode simple, accessible à chacun, pour recconnaître ses conflits, oser s’affirmer et résoudre ses conflits sans violence.
Je vous propose de la découvrir ici :
http://www.lescheminsdelarelation.com/atelier-a-faire-chez-soi-apprendre-a-resoudre-les-conflits/
Cet atelier demande 15 minutes par jour de travail pendant un mois environ. Après cela, vous aurez une meilleure compréhension de vous-même, vous saurez mieux vous affirmer et vous disposerez d’outils pour résoudre vos conflits.
Je suis à votre disposition pour en discuter avec vous.
Pourquoi avons-nous si peur des conflits ?
Posted in La communication relationnelle Tags:colère , conflit , méthode espere
Dans mon précédent article, je vous ai parlé des non-dits et de leurs conséquences néfastes sur nos relations.
Les non-dits polluent les relations, alors que les conflits peuvent les nettoyer, à condition que ces derniers soient traités sur un mode relationnel.
Par rapport à la notion de conflit, beaucoup de personnes sont en difficulté. Elles préfèrent taire leur position ou leur désaccord, plutôt que de risquer de se confronter à l’autre. Cela crée des tensions, des non-dits…en fait, il y a alors un conflit larvé qui ne peut être résolu tant qu’il n’est pas ouvert.
Vous avez déjà certainement vécu l’expérience de conflits vécus sur un mode agressif ou débouchant sur une rupture de la relation…
Notre peur du conflit nous parle souvent de notre peur d’abîmer la relation. Et plus la relation est importante, intime, plus nous pouvons craindre de la blesser.
Lorsqu’on ne sait pas communiquer, le conflit est effectivement une situation à risque qui peut nous amener à :
- faire des reproches à l’autre
- bouder
- arrêter la relation
- dire des choses qu’on ne pense pas vraiment sous le coup de la colère
- prendre des décisions extrêmes qu’on regrette ensuite
- nous isoler des autres…
Bref, les conflits peuvent nous mettre dans le réactionnel.
Pas étonnant que nous les fuyions !
Alors comment vivre des conflits relationnels ? Comment faire en sorte que les conflits nous fassent grandir et améliorent la relation plutôt que de la dégrader?
En tous les cas, sachez qu’il est possible de préserver une relation, même en cas de conflit !
Je vous partage très prochainement mes conseils pour mieux vivre ses conflits.
Le non-dit, ce poison de la communication
Posted in La communication relationnelle Tags:communication , conflit , non-dit
Un des plus grands poisons de la communication est le non-dit.
Quand je parle du non-dit, je ne parle pas des choses que nous choisissons de taire par pudeur ou par respect de notre intimité. Cela bien sûr nous appartient et nous pouvons en toute liberté garder notre jardin secret, il s’agit en l’occurrence d’un choix.
Avec le non-dit, je parle plutôt des choses que nous taisons parce que nous n’osons pas les dire. C’est souvent la peur du conflit qui nous conduit à ne pas faire telle remarque, à ne pas dire que nous avons mal vécu une situation, une parole.
Il s’est donc passé quelque chose avec une personne et nous n’arrivons pas à lui dire. La communication est bloquée d’une certaine façon.
Et un jour, ce qui n’a pas été dit sera exprimé, d’une façon ou d’une autre. Soyez-en sûr, une occasion se présentera et le non-dit ressortira, et de façon généralement plus réactionnelle.
Par exemple, dans un couple, une femme vit mal que son partenaire n’ait pas pensé à lui offrir des fleurs à la St Valentin. Au lieu de lui dire, elle garde cela en elle et ne lui parle pas de sa frustration. Plusieurs jours plus tard, sur un tout autre de sujet, alors que son partenaire lui dit qu’il rentrera plus tard un soir, elle se met en colère et lui reproche de ne jamais penser à elle ! Ces deux situations cumulées ont conduit cette femme à réagir de façon exagérée.
Si elle avait osé dire sa frustration, sa déception au moment où elle la vivait, les choses auraient sans doute pris une autre tournure.
C’est pourquoi, même si cela est difficile, il vaut mieux dire les choses au fur et à mesure qu’on les traverse. A mon cabinet, je reçois des couples qui se reprochent parfois des choses qui datent de plusieurs années. Certes, il n’est jamais trop tard pour remettre de la parole, mais plus on attend, plus il y a de la rancœur, de l’amertume qui vont abîmer la relation.
Un jour, j’évoquais justement cela dans une classe de collégiens, et l’un d’eux m’a répondu : « oui mais si on dit les choses, alors on va se disputer? ».
Oui, c’est vrai, peut-être que l’on va se disputer, lui ai-je répondu. Et c’est plutôt sain de se disputer. On n’est pas obligé de s’insulter et de se déchirer pour cela 😉 Quand on ose se positionner, sortir du non-dit, on peut passer d’un conflit larvé à un conflit ouvert. On peut se dire les choses et résoudre le conflit.
Je vous en parle plus longuement très prochainement !