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Une nouvelle rubrique sur blog ESPERE pour vous aider

J’inaugure aujourd’hui avec joie une nouvelle rubrique dans ce blog 🙂

Je me demandais depuis un moment comment je pouvais faire pour aider un peu plus ceux qui souhaitent améliorer la qualité de leurs relations.

Et j’ai trouvé 🙂

Dans cette rubrique, vous allez pouvoir me poser vos questions personnelles sur vos relations et/ou me soumettre des thèmes que vous voudriez voir aborder dans ce blog.

Je vous répondrai sur le blog, dans un commentaire ou un article. Car mon objectif, c’est que chacun puisse bénéficier de ces échanges pour progresser encore plus dans sa façon de communiquer.

Je précise que mes réponses ne peuvent pas remplacer un entretien individuel et ce n’est pas l’objectif de ma proposition.

Je vous donnerai des points de repère, des pistes pour regarder ce qui se passe et expérimenter le changement dans vos façons d’être en relation.

Je vous remercie de votre contribution si vous décidez de faire ce pas. Cela va permettre de rendre le blog plus vivant, et d’aider plein d’autres personnes qui se posent les mêmes questions que vous et n’osent pas les poser 😉

Je tenterai de répondre à toutes les questions que vous me poserez, que ce soit sur la relation à vous-même, les relations aux autres ou sur la Méthode ESPERE®

Je vous invite à être le plus précis possible pour que je puisse vous répondre au mieux ! Et si je ne peux pas vous répondre car cela sort de mon champ de compétence, je vous le dirais aussi bien sûr.

Vous pouvez aussi simplement me dire quels thèmes vous souhaiteriez voir aborder dans les prochains articles.

Je vous invite donc à poser vos questions via ce formulaire de contact :

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Merci à chacun et je me réjouis de vous lire !

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Le meilleur expert, c’est vous !

Quelques conseils pour écouter

orecchio e onde sonoreSavoir écouter permet de rencontrer les autres de façon authentique.

La Méthode ESPERE® permet un apprentissage d’une écoute différente de celle qui est pratiquée habituellement.

Il s’agit bien d’un apprentissage, puisque même si nous croyons être à l’écoute des autres, rares sont les fois où nous proposons réellement cette présence active et disponible à autrui.

En effet, il est fréquent de confondre écouter et rassurer. Par exemple, si ma sœur est triste car son petit ami l’a quittée et que je lui dis « ne t’inquiète pas, 1 de perdu, 10 de retrouvé ! »… Je ne l’écoute pas, je ne reçois pas sa tristesse… elle ne peut pas se sentir entendue et acceptée.

Voici donc quelques conseils si vous souhaitez développer vos capacités d’écoute.

1) Choisir d’écouter

Cela vous paraît peut-être évident mais il me semble important de rappeler que si je subis le discours de l’autre, je risque de ne pas proposer une écoute de qualité.

L’écoute, en effet, n’est pas un dû : ce n’est pas parce qu’une personne a quelque chose à dire, que je suis disponible et que j’ai le désir de l’écouter 😉 .

Je vous propose donc de choisir de vous mettre à l’écoute. Vous seul êtes responsable de vos oreilles 😉

De cela dépendra vraiment la qualité de l’écoute que vous proposerez.

2) Se rendre disponible

Si nous avons fait le choix de proposer notre écoute à quelqu’un, cela va prendre un peu de temps sans doute, je vous invite donc à vous rendre disponible pour pouvoir écouter pleinement.

La disponibilité concerne aussi notre état intérieur… Si nous avons une contrariété, une préoccupation à l’intérieur de nous, il nous sera plus difficile d’écouter.

3) Faire le vide à l’intérieur

Il s’agit alors de rentrer dans l’écoute. Plus rien ne me gêne à l’intérieur, je suis en paix, alors je peux écouter, je peux entrer dans le monde de l’autre, je peux découvrir ce qu’il vit.

Cela va me permettre de développer de l’empathie, c’est-à-dire cet effort de compréhension et de prise en compte du cadre de référence et des valeurs de l’autre, comme si on était à sa place.

4) S’ouvrir à l’autre

S’ouvrir à l’autre, c’est accueillir tout ce qui vient de lui : ses paroles, mais aussi ses silences, ses hésitations, ses contradictions… et tout le langage non-verbal (gestuelle, corps…) et para-verbal (voix, intonation…).

La capacité d’ouverture est proportionnelle à notre liberté intérieure vis-à-vis de nos propres résonances. Je ne peux écouter librement et paisiblement que si cela ne résonne pas en moi. L’un des obstacles majeurs à l’écoute est en effet le retentissement, ce qui est réveillé en moi par ce que dit l’autre.

Si la souffrance de l’autre par exemple fait écho à la mienne, l’écouter va me sembler insupportable.

 5) Écouter la personne plutôt que ce dont elle parle

L’écoute centrée sur la personne est un concept qui a été mis en lumière et développé par Carl Rogers.

Il s’agit, lorsqu’une personne parle, de garder notre attention sur elle et non sur ce qu’elle raconte. Quoi qu’elle dise, cela consiste à se demander comment elle le vit.

Si votre amie vous parle de son père qui est malade, par exemple, vous pourriez être tenté de poser moult questions sur l’état de santé de son père, ses traitements etc… Or le plus important n’est-il pas de se demander comment votre amie vit cela, comment elle se sent dans cette situation?

Cette forme d’écoute permet vraiment de rencontrer l’autre au plus près de ce qu’il vit.

6) Pratiquer l’écoute active

Écouter, ce n’est pas simplement se taire 😉 C’est un peu plus que cela.

La parole de l’écoutant et toute son attitude doivent pouvoir signifier à l’autre qu’il est entendu et l’encourager à aller au bout de sa parole.

Pour cela des questions peuvent être posées, de préférence des questions ouvertes, qui permettent d’en savoir plus. Les questions ouvertes, sont celles par lesquelles on peut répondre par autre chose que oui ou non. Elles commencent par « comment », « qu’est-ce que… », « quand », « où »…

Attention toutefois à veiller à ne pas être intrusif par le questionnement.

7) Permettre à l’autre de se relier à ses ressources

Je vous invite à développer une écoute participative, c’est -à-dire de permettre à la personne de trouver un chemin vers ses propres ressources.

Quand une personne rencontre un problème et qu’elle cherche votre écoute, ce n’est pas de votre solution dont elle a besoin… C’est de la sienne 😉

Si vous écoutez avec empathie, la personne aura cette possibilité fabuleuse de pouvoir à l’aide de votre écoute cheminer vers elle-même, de s’entendre et de se relier à ses propres ressources.

C’est un magnifique cadeau à lui faire…

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Restituer symboliquement les violences reçues avec la Méthode ESPERE®

Bonjour,

Je partage avec vous cette vidéo de Jacques Salomé à propos de la démarche symbolique de restitution de violence. Dans mon précédent article, je vous ai en effet parlé du recours au symbolique pour guérir des événements de notre passé.

Dans cette vidéo, Jacques Salomé nous raconte comment la restitution symbolique de la violence est la seule façon de mettre fin au cycle de la violence.

Si vous avez des questions vis-à-vis de cette démarche, je vous invite à les poser dans les commentaires.

A bientôt !

 

 

 

 

Guérir son passé avec la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé

Dans un précédent article, je vous ai parlé du retentissement, c’est -à-dire des blessures anciennes et des situations inachevées de notre passé. Je vous ai dit que ces événements de notre passé peuvent resurgir à l’occasion d’une situation parfois banale au présent.

Si vous ne l’avez pas encore visionnée, je vous invite à ce sujet à regarder cette vidéo de Jacques Salomé qui explique cela très bien.

Certaines personnes sont dites ainsi colériques ou trop sensibles ou timides… En réalité, c’est qu’elles ont en elles des situations inachevées, des blessures qui ne sont pas cicatrisées et qui se réveillent encore au présent. Si vous vous sentez encombré par vos émotions, par le réactionnel… Si vos mots dépassent parfois ce que vous pensez et que vous avez tendance à vous emporter… c’est qu’il y a en vous des zones de vulnérabilité, des retentissements. Pour ne plus être encombré par le réactionnel, pour mettre en place une façon de communiquer plus bienveillante et sereine, il va donc être nécessaire parfois de faire un travail d’écoute et d’archéologie personnelle.

La première étape est bien sûr la prise de conscience. C’est un grand pas de conscientiser ce qui nous fait souffrir et de pouvoir entendre que nous sommes seuls porteurs de ces souffrances. Cela signifie alors arrêter d’accuser les autres et prendre la pleine responsabilité de ce que nous vivons.

Il s’agira ensuite de tenter de faire une reliance (un pont, un lien) entre la situation actuelle (je m’énerve contre mon chef) et la situation du passé qui est réactivée (cela me renvoie à une dispute avec mon père quand j’étais adolescente).

Cette reliance n’a rien d’évident, il n’est pas toujours possible de trouver le lien entre ces 2 situations qui peuvent a priori sembler très différentes. C’est pourquoi les praticiens de la Méthode ESPERE® utilisent l’outil de la visualisation, qui consiste à montrer avec des objets ce dont on parle. Ainsi grâce à l’objet, la personne peut faire des associations libres et retrouver souvent l’événement en question.

A ce stade, nous devenons conscients de ce qui se rejoue pour nous à travers une situation banale du quotidien.

Pour autant la prise de conscience ne constitue qu’une étape et n’est pas en tant que telle une guérison. Pour se libérer de la charge émotionnelle de cet événement, il s’agit en effet de pouvoir passer à l’action.

Et c’est là que se situe selon moi l’un des apports majeurs et toute l’originalité de la Méthode ESPERE®.

Pour guérir, il s’agira en effet de pouvoir donner du sens, mettre des mots là où ils ont manqué et pouvoir apporter des soins symboliques.

Ce sont les démarches symboliques qui permettent de panser une blessure et d’achever une situation restée en suspens. L’idée qui sous-tend cela est que même si je ne peux pas changer mon passé, je peux changer la relation avec mon passé.

Et ce qui est impossible dans la réalité devient possible dans le registre symbolique !

Voici un exemple de démarche symbolique : la restitution consiste à rendre symboliquement à quelqu’un des paroles qu’il a prononcées, ou un acte qu’il a déposé sur nous.

Cette démarche peut être proposée par exemple à un adulte qui prend conscience que son père a déposé des violences sur lui pendant l’enfance. Si cet adulte porte encore ces violences  en lui et que cela l’encombre, il a la possibilité de prendre un objet pour symboliser chacune des violences reçues et de les restituer à son père en explicitant cette démarche. En effet, les violences appartiennent à son père, et il n’est pas nécessaire ni souhaitable de les garder en soi.

Les démarches symboliques peuvent donc nous permettre de nous libérer de ce qui nous encombre. Il est aussi possible de renoncer à une croyance, à une mission, à une injonction que nous nous sommes données.

Il est possible également par le symbolique de s’autoriser à désirer quelque chose, même si cela n’est pas possible pour l’instant : prendre soin d’un désir de vivre en couple par exemple, en choisissant un bel objet pour ce désir et le garder avec soi, s’y relier le plus possible.

Important : les démarches symboliques sont toujours faites dans le respect de soi et de l’autre. Elles ne peuvent jamais consister en un recours à la violence.

En pratiquant des démarches symboliques, nous prenons soin de nous et nous nous respectons dans toutes nos dimensions. Il n’y a rien de magique dans cela, juste une libération d’énergies qui nous encombrent et la rencontre avec le meilleur de nous-mêmes.

Pour aller plus loin dans les démarches symboliques, je vous suggère de lire mon article sur l’amour en soi dans le deuil.

Vous pouvez également vous abonner à mon blog et je vous enverrai (gratuitement) mon e-book « Transformez votre vie grâce aux démarches symboliques » qui vous explique comment mettre en oeuvre ces démarches dans votre vie à partir de mon expérience personnelle.

Les 6 blessures archaïques : une vidéo de Jacques Salomé

Dans un article précédent, je vous parlais du réactionnel et du retentissement, et j’évoquais ainsi la manière dont notre communication au présent est encombrée par des situations du passé.

 

Pour poursuivre la réflexion, je partage avec vous aujourd’hui une vidéo de Jacques Salomé sur les blessures archaïques, qui explique bien comment ces blessures peuvent être encore agissantes dans notre quotidien :

 

 

4 moyens de désamorcer les situations difficiles avec un enfant en bas âge

Je vous propose de découvrir cet article, que j’ai écrit pour le blog super-parents. Je vous recommande d’ailleurs ce blog, qui est plein de ressources utiles à tous ceux qui accompagnent les enfants :

 

http://www.les-supers-parents.com/4-moyens-de-desamorcer-les-situations-difficiles-avec-un-enfant-en-bas-age/

 

A bientôt !

Mieux communiquer en sortant du réactionnel (2ème partie)

Dans mon article précédent, je vous ai parlé du réactionnel et de ses différentes formes afin de vous permettre de le repérer et de trouver d’autres modes de communication, plus relationnels. Pour rappel, le réactionnel constitue l’ensemble des comportements que nous avons lorsque nous sommes émotionnellement touchés sans véritablement écouter et accepter notre ressenti. Les exemples les plus fréquents en sont la colère, l’énervement, l’agacement…

Je poursuis aujourd’hui avec le décodage de nos émotions. Afin de cesser d’être dans le réactionnel, il s’agit d’écouter nos émotions et de se demander ce que celles-ci ont à nous dire.

Que signifient nos émotions ?

C’est grâce à la Méthode ESPERE® de Jacques Salomé que j’ai appris une règle d’hygiène relationnelle essentielle : les émotions sont le langage du retentissement ou de la résonance.

Elles sont le signe qu’une partie de notre passé refait surface.

Le retentissement peut venir de deux choses :

une blessure ancienne qui est réveillée par le contexte présent : je parle des blessures de l’enfance dont Jacques Salomé nous dit qu’elles se mettent en place avant l’âge de 10 ans.
Ces blessures sont : l’impuissance, la trahison, l’injustice, l’humiliation, le rejet et l’abandon.
Chacun d’entre nous porte des blessures, plus ou moins importantes, mais surtout plus ou moins cicatrisées, en fonction de son parcours de vie et de ses possibilités de résilience.
Une blessure non cicatrisée est à vif et peut donc faire très mal si on y touche, tout comme une blessure physique.

Exemple : une personne qui a une blessure d’abandon mal cicatrisée peut voir celle-ci se réveiller à de multiples occasions : séparations, deuils, mais aussi de façon moins évidente face à des événements plus banals comme des retards de ses proches, des oublis…Chaque fois que cette personne sera confrontée à un événement qui la renverra à sa blessure d’abandon, elle sera émotionnellement touchée, remuée fortement.

une situation inachevée qui se réactive est un autre cas de retentissement. Il s’agit de toutes ces situations de notre vie qui sont restées en suspens et sur lesquelles nous n’avons pas pu mettre de mots : nous n’avons pas pu achever ces moments de notre vie.

Exemple : j’ai reçu une violence de la part d’une personne, je reste encore aujourd’hui dépositaire de cette violence, et j’en éprouve de la souffrance.
Cette situation va se réactiver à l’occasion d’un conflit par exemple et me faire éprouver une forte émotion.

Ainsi, chaque fois que vous ressentez une forte émotion, je vous invite à entendre que c’est le langage du retentissement et qu’une blessure ancienne ou une situation inachevée s’est réactivée.

Cela constitue déjà un pas important vers l’écoute de soi et la responsabilisation.

Dans un second temps, surtout si vous remarquez que vous êtes souvent dans le réactionnel et que cela vous pèse, il sera souhaitable d’aller un peu plus loin et de pouvoir entendre ce retentissement. Il est possible justement d’établir un lien, une reliance entre l’événement présent face auquel vous ressentez une forte émotion et le retentissement, cette partie de votre passé qui se réveille.

Établir des liens entre notre présent et notre histoire

La Méthode ESPERE® apporte une méthodologie très puissante pour faire ce lien et entendre quel événement de notre histoire s’est réactivé. Car il y a parfois un décalage, temporel et situationnel, très important entre cette blessure et le moment présent…
Par exemple, mon désarroi face à l’attitude distante de mon conjoint me renvoie peut-être à un abandon dans mon enfance. Vous pouvez le percevoir, l’analogie n’est pas forcément évidente 😉

C’est pourquoi, avec la Méthode ESPERE®, nous, les praticiens, utilisons en séance et en stage la visualisation. Nous proposons à la personne de choisir des objets (ou des personnes s’il s’agit d’un stage avec d’autres personnes) pour montrer la situation qui lui pose question. Lors de cette visualisation, nous l’invitons à prendre un objet qui représente le retentissement (sans savoir quelle est cette partie de son passé qui est réactivée), et à partir d’une association libre, de regarder si cet objet lui évoque une personne, une situation… C’est assez incroyable car c’est l’inconscient qui peut se manifester ainsi et bien souvent, cet exercice permet de faire des découvertes sur soi et de conscientiser enfin ses blessures.
Cela permet vraiment d’entendre (et de voir!) que ce qui se joue à travers une situation banale du présent parle en réalité de notre histoire. Ce qui reste ainsi non cicatrisé se manifeste à nouveau au présent.

Une fois que la prise de conscience est faite et que nous savons quelle situation, quelle blessure a été réveillée en nous, alors il est possible de s’en occuper enfin…

Mais c’est une autre histoire et je vous parlerai dans le prochain article des moyens que nous pouvons justement mettre en place pour guérir notre passé.

Si vous avez besoin d’éclaircissements par rapport à cet article, je vous invite à me laisser un commentaire, je répondrai volontiers 😉

Mieux communiquer en sortant du réactionnel (1ère partie)

Dans cet article, je vous propose de découvrir la notion de réactionnel, afin de repérer ce phénomène dans votre vie, et de pouvoir en sortir.

Qu’est-ce que le réactionnel ?

Le réactionnel peut être défini comme l’ensemble des comportements que nous avons lorsque nous sommes touchés émotionnellement et que nous n’écoutons pas ce ressenti. Nous sommes alors dans la répression de notre vécu intime, et dans la réaction. Cela est fréquemment le cas car nous sommes avons souvent été éduqués dans l’idée que les émotions sont une marque de faiblesse et que de toute façon il ne faut pas trop s’écouter mais plutôt faire plaisir aux adultes qui nous entourent.

Voilà pourquoi beaucoup de personnes ont le réflexe de ne pas écouter leurs émotions et sont vraiment en difficulté avec cette partie d’elles-mêmes. Cependant, les émotions ne se laissent pas refouler ainsi à la frontière de nous-mêmes 😉 elle vont réussir à « parler » quand même, à s’exprimer d’une façon qui sera souvent beaucoup plus violente…au détriment de la qualité des relations que nous entretenons, avec nous-même et avec autrui.

Comment se manifeste le réactionnel ?

Le réactionnel a de multiples visages. Il peut se manifester par :

– des comportements du type : énervement, agacement, bouderie, manifestations de colère, accusations de l’autre, prise à partie, agressivité voire violence… Dans ce cas, l’absence de reconnaissance des émotions qui nous traversent aboutit à faire porter à l’autre la responsabilité de ce qui nous habite.

Exemple : dire à l’autre « tu m’énerves ! « 

– des manifestations physiques : rougeurs, pâleurs, tremblements, sueurs froides…

Ces manifestations peuvent même être un peu spectaculaires : pertes de connaissance, évanouissements, coupures de la pensée, amnésie… Dans ce cas, il est possible que nous soyons vraiment coupés de nos émotions, à tel point que la seule manifestation possible passe par le corps.

L’inconvénient du réactionnel, c’est qu’il ne permet pas de communiquer sainement, il peut générer des conflits et des incompréhensions. Notre réaction peut dépasser complètement ce que nous aurions voulu. C’est pourquoi l’enjeu de la communication est de passer du réactionnel au relationnel.

Passer du réactionnel au relationnel

Si nous écoutions nos émotions, alors nous pourrions dire ce que nous ressentons vraiment sans accuser l’autre, sans nous accuser non plus… Nous pourrions simplement dire : je suis triste, je suis en colère, je suis joyeux, j’ai peur… sans jugement négatif par ailleurs. Nous serions alors dans l’acceptation.

C’est pourquoi la première étape d’une communication apaisée, relationnelle…est l’écoute de soi. Écouter pour accepter ce qui se passe en soi.

Écouter et entendre ce qui résonne à l’intérieur de soi…pour pouvoir en témoigner, en disant « je« .

La question à se poser, lorsque l’on est dans le réactionnel, afin de pouvoir en sortir, est : « Qu’est-ce qui est touché en moi? « . Et même si vous n’avez pas la réponse immédiatement, vous pouvez laisser cheminer en vous ce questionnement. Ce sera déjà une étape importante de franchie… qui permet de se recentrer au lieu de jeter sa réaction sur l’autre.

Car l’émotion est un langage à décoder. Je vous en parlerai davantage dans le prochain article 😉

 

 

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Quelle est votre dynamique relationnelle ?

Jacques Salomé a mis en avant l’existence de 5 dynamiques relationnelles différentes et je les partage avec vous aujourd’hui. C’est un outil intéressant pour pouvoir connaître un peu mieux comment on fonctionne.

A noter : chacun peut se retrouver dans ces 5 dynamiques… mais généralement il y en a une qui domine parmi les autres dans notre façon de vivre le relationnel.

1) La dynamique de l’éponge

Si vous êtes de ces personnes qui passent du rire aux larmes au gré des humeurs des uns et des autres… vous avez sans doute un tempérament éponge. Cela signifie que vous vous sentez touché par chaque chose qui se déroule autour de vous : votre voisine qui va mal, la guerre, les enfants maltraités, mais aussi par les événements positifs : la réussite de telle personne, une naissance…

Parfois, vous pouvez être tellement affecté par ce qui se passe autour de vous que les personnes hésitent même à vous confier certaines choses.

La difficulté est le manque de protection vis-à-vis des autres et donc une sérénité impossible à trouver à l’intérieur de soi.

Des pistes pour sortir de l’éponge : développer sa capacité à se protéger, prendre du temps pour se relier à soi, en méditant par exemple….et commencer à entendre ce qui résonne tant à l’intérieur de soi.

2) La dynamique du filtre

Vous êtes plutôt filtre si vous avez tendance à retenir le négatif dans beaucoup de situations… et à laisser passer le bon. Être dans la dynamique du filtre, c’est être pessimiste, faire beaucoup de critiques et être dans la victimisation.

Cela fait fuir les gens autour de soi et malheureusement, quand on ne voit que le négatif, on a souvent tendance à attirer des situations qui nous donnent l’occasion de nous plaindre 😉

Des pistes pour changer de dynamique : commencer à ouvrir les yeux sur le positif. Je vous propose par exemple, de remercier chaque soir pour 5 choses positives que vous avez vécues dans la journée.

3) La dynamique de l’entonnoir

L’entonnoir se laisse traverser par les événements, bons ou mauvais, sans jamais sembler être affecté ou atteint. Il s’agit d’une forme d’anesthésie. C’est l’inverse de l’éponge, qui elle, est affecté par tout ce qui se passe. L’entonnoir, lui, n’est ébranlé par rien. Il se prive autant des joies que des peines.

Des pistes pour changer de dynamique : faire une pause, ralentir le rythme. Il s’agit de (re)créer un lien avec soi-même, pour commencer à ressentir des choses. J’inviterai à une démarche artistique et /ou corporelle, pour commencer à ressentir via le dessin, la danse, la poterie ou autre…

4) La dynamique du tamis

Le tamis est celui qui retient le bon et laisse passer le mauvais. C’est très agréable de vivre cette dynamique, pour soi-même et pour les autres. C’est la dynamique de l’optimiste. Notons au passage qu’il ne s’agit pas de nier les difficultés ou les problèmes, il s’agit plutôt de ne pas focaliser son attention dessus et de laisser une plus large place à tout le bon, le moelleux de la vie…

Je ne vous propose donc pas de changer de dynamique si vous êtes plutôt tamis 🙂 sauf si vous souhaitez devenir un alambic.

Je vous invite plutôt à continuer à cultiver cette dynamique, en fréquentant des personnes positives, en remerciant pour tout le bon de chaque jour…

5) La dynamique de l’alambic

L’alambic a cette capacité fabuleuse, ce génie de transformer le mauvais en bon. De chaque situation, il saura tirer le positif et retenir l’essentiel.

Ce sont souvent des personnes qui ont vécu des choses difficiles, qui les ont traversées en leur donnant un sens et qui en sont sorties renforcées…. Elles peuvent alors remercier la vie car chaque événement qui survient dans notre existence nous apporte aussi un cadeau, même s’il est parfois difficile de le percevoir au début.

L’alambic sait tout cela, et, par cette connaissance profonde des choses, il est une vraie ressource pour les autres.

Si vous êtes un alambic, vous pouvez aider les autres et le monde par votre sagesse 🙂

Et maintenant, je vous pose la question : quelle est votre dynamique dominante ?

J’espère que je vous aurai aidé à la repérer et que vous aurez conscience de tous les possibles qui s’offrent à vous 😉

A bientôt !