Comme vous le savez je suis formée à la Méthode ESPERE® qui est une pratique que j’ai intégrée dans ma vie personnelle et professionnelle.
La Méthode ESPERE®, c’est avant tout une pédagogie de la communication, une éthique des relations humaines. Et cela va bien au-delà car il s’agit de se responsabiliser à chaque instant de sa vie, au cœur de chacune de ses relations et de son existence.
Je ne me considère pas comme quelqu’un de particulièrement spirituel, dans le sens où je n’ai pas de religion et j’aime ce qui est pragmatique et concret (d’où mon intérêt pour la Méthode ESPERE® entre autres!). Mais il m’est apparu récemment que la Méthode ESPERE®a des points communs avec des pratiques et des concepts spirituels (au sens de la connaissance de soi et de la recherche d’intériorité)
Notamment j’avais envie de vous parler de la notion de désidentification (concept spirituel) et de ses liens avec la Méthode ESPERE®.
La désidentification, c’est le fait de ne plus s’identifier à soi-même (ce qu’on appelle aussi l’ego). C’est le fait de développer sa présence ici et maintenant, en arrêtant son mental. Le mental, c’est le discours intérieur quasi-permanent qui pense, critique, juge etc.
La désidentification est donc un concept qui propose de ne plus se confondre avec nos pensées, notre personnalité (qui nous croyons que nous sommes) et notre histoire afin de simplement Être.
Lorsque nous arrêtons nos pensées, lorsque nous ne les écoutons ou ne les croyons plus, alors il n’y a plus de souffrance car il reste juste l’instant présent à vivre.
La pratique de la méditation pleine conscience permet cette désidentification, en nous ramenant sans cesse à l’instant présent.
Enfin, en tous cas, c’est comme ça que je le comprends, notamment quand je lis Eckart Tolle (« le pouvoir du moment présent ») ou quand j’écoute Byron Katie, qui sont mes principales références dans ce domaine.
Pour en revenir à la Méthode ESPERE®, certains outils de cette approche permettent la désidentification et donc la libération de l’ego, d’une façon très concrète.
La visualisation externe fait partie de ces outils : il s’agit de représenter par des objets ce dont on parle. On peut par exemple visualiser certaines partie de soi. Cela permet de voir que nous sommes plus que simplement cette partie de nous qui nous dérange, nous avons plein de parties en nous ! Ainsi il est possible de se distancier de cette partie plutôt que de se confondre avec.
Exemple : si quelqu’un dit « je suis colérique », cela sous-entend que cela fait partie de son identité, comme s’il n’était que cette colère. Dans ce cas, le changement paraît difficile.
Mais si cette personne peut se représenter par un objet (un petit bonhomme par exemple) et placer sa colère à côté (par un autre objet), alors cela lui permet de ne plus se confondre avec sa colère, et peut-être ainsi de commencer à s’interroger sur cette émotion et pourquoi pas la transformer (ce que nous faisons en séance avec la Méthode ESPERE®).
Nous sommes bien plus que nos émotions, nos pensées et tout ce que nous croyons savoir sur nous-mêmes.
La visualisation est un outil formidable pour en prendre conscience et le vivre concrètement.
Ainsi je réalise à quel point ce que je pratique finalement très concrètement au quotidien rejoint des pratiques spirituelles qui peuvent parfois paraître difficiles d’accès. Je me sens toujours émerveillée par la puissance de la Méthode ESPERE® qui permet à chacun de faire ce chemin avec simplicité.
J’ai une question pour vous : est-ce que ça vous intéresse que je partage d’autres articles sur les ponts entre Méthode ESPERE® et spiritualité ?
Bonjour chère Anais.
Très intéressante cette parallèle. Merci de continuer à délivrer les enseignements de Jacques Salomé à travers sa Méthode ESPERE.
Avec toute notre amitié.
Merci Valeria !
Plein de bon à vous deux