Je vous propose de découvrir un article d’Agnès Emma, du blog : www.l-architecte-du-couple-durable.com .
Son blog est consacré à la relation de couple et je vous invite à le consulter.
Il y a des mots qui nuisent à la qualité de nos relations. Découvrez l’impact du verbe « essayer » sur nos proches. Après cette lecture, je parie que le verbe « essayer » ne fera plus partie de votre vocabulaire !
Soyez un(e) conjoint(e) ou un(e) ami(e) ou d’exception
Je vous propose cet article suite à ma lecture de Il est si difficile de t’aimer. Les auteurs sont Bill Klatte , psychothérapeute, et Kate Thompson, coach de vie.
Une relation conjugale ou amicale de qualité. N’est-ce pas ce qui rend heureux ? Nous avons tous l’ambition d’avoir des relations harmonieuses, qu’il s’agisse d’amour ou d’amitié. Sauf que nous nous exprimons avec maladresse. Souvent, un mot suffit pour jeter un froid.
Comment faire en sorte de préserver nos relations ? Comment garder notre femme et notre mari ? La réponse est simple.
Faites-vous aimer par votre partenaire !
Non. Il ne s’agit pas de changer pour votre conjoint(e). Il s’agit simplement de bannir un mot qui frustre votre partenaire.
Bannissez le verbe essayer et dotez-vous de qualités hautement recherchées :
- Soyez digne de confiance.
- Soyez quelqu’un qui se responsabilise.
- Soyez quelqu’un qui fait preuve de tact.
Ouaw… je supprime le verbe bannir et je deviens aussi cool? Oui!
Découvrez en quoi le verbe essayer fait du mal aux oreilles de chéri(e).
1) « Essayer » suscite un manque de confiance.
Vous employez le verbe essayer? Votre conjoint(e) comprend que vous n’êtes pas fiables.
Imaginez. On vous dit : « peux-tu passer le balai cet après-midi, s’il te plait? ». Vous dites « Je vais essayer ». Chéri(e) s’exaspère en silence : Tu m’étonnes, je parie 100 euros que rien ne sera fait à mon retour.
Pourquoi cette réaction? En employant le verbe essayer, chéri(e) comprend que sa demande ne fait pas partie de nos priorités. En fait, vous ne planifiez pas passer le balai. Pour votre conjoint, vous négligez sa demande. Forcément, vous oublierez de lui rendre service.
Elle vous demande de passer récupérer votre fille à la sortie de l’école. Vous répondez « je vais essayer ». Une heure avant la fermeture de l’école. Madame stresse. Parce qu’elle ne vous fait pas confiance. Elle décide de récupérer votre fille elle-même.
Finalement, le véhicule de madame stationne près du vôtre devant l’école. Elle vous fait coucou. Vous « mais, tu m’as demandé de venir chercher Julie ». Elle « Je n’étais pas sûre que tu aurais pu ».
Expérience drôlement ridicule n’est-ce pas?
Peut-on compter sur vous, oui ou non? Dites « je vais le faire » et non pas « je vais essayer » pour susciter la confiance chez votre conjoint(e). Évitez à l’autre le stress associé au manque de confiance. Si vous ne pouvez pas, votre réponse est recevable.
Vous utilisez le verbe pouvoir? Votre conjoint(e) comprend plus ou moins sereinement votre indisponibilité. Dites que vous ne pouvez pas, votre partenaire l’appréciera. Chéri(e) s’organise autrement et sans rancune pour récupérer votre fille à l’école.
Osez la formule « je ne peux pas » et participez efficacement à l’organisation des tâches.
2) Chéri(e) frustré(e) par votre désinvolture
Lui: « Peux-tu faire quelques courses au supermarché? ». Elle: « Je vais essayer ».
Avouez qu’il y a un sous-entendu. En fait, votre conjoint(e) comprend. Je vais essayer. Si tu crois que je n’ai que ça à faire.
Oui, ce n’est pas ce que vous voulez dire! Mais vous savez, votre conjoint(e) a peut-être eu une journée horrible au bureau. Frustré, on a tendance a facilement interpréter. Dites « je vais essayer » revient à stimuler la nervosité de votre partenaire!
Bref, devant un conjoint(e) à fleur de peau, on évite de dire « je vais essayer ». Au contraire, on considère l’importance de son besoin. On répond le plus efficacement possible. L’objectif est de prévenir les tensions dans le couple. Ne laissez pas de place à l’interprétation.
Remplacez « je vais essayer » par « je vais le faire » ou « je ne peux pas le faire ».
3) « Essayer » pour se déresponsabiliser.
À la recherche d’excuses pour nos manquements à nos promesses
Dès que vous prononcez « j’ai essayé », votre conjoint(e) tend l’oreille et fronce les sourcils. Qu’allez-vous trouver comme excuse cette fois ?
On utilise « j’ai essayé » quand on veut susciter l’empathie et la clémence chez l’autre. Portez attention. Dans 99% des situations, une excuse accompagne notre « j’ai essayé ». Souvent, on place notre excuse à l’aide d’un mais.
« J’ai essayé de tout ranger, MAIS bébé était demandant ». Hum, vraiment ? C’est la faute à bébé maintenant ? Oui, votre enfant peut être très capricieux. Reste que notre conjoint(e) peut s’exaspérer de notre comportement puéril. Et si on assumait pour une fois ?
Vous n’avez pas rangé. Vous avez choisi de ne pas le faire. Vous avez jugé mieux de faire autre chose. Vous deviez ranger. Bébé pleurait. Vous avez jugé préférable de rassurer bébé et de jouer avec lui. Assumez vos décisions. Vous n’êtes pas de ceux qui laissent bébé pleurer. Affirmez-le. Osez affirmer ce que vous êtes. Chéri(e) est séduit quand nous nous affirmons.
« Essayer » pour rendre l’autre responsable de nos échecs
« J’ai essayé de travailler, mais tu étais là et je n’ai pas pu me concentrer. » Personne n’est responsable de ce qui vous arrive. Vous auriez pu quitter le salon pour poursuivre dans votre bureau. Vous auriez pu décider de poursuivre vos travaux à la bibliothèque.
Vous auriez pu demander de baisser le son de la sono. Bref, il est facile d’accuser les autres pour nos manques à nos responsabilités. Sauf, que ce n’est pas faire preuve de maturité.
Pour rendre l’autre responsable de nos réactions
« J’essaye de rester calme, mais tu es insupportable ». Chéri(e) rétorque en silence : mais oui, c’est de ma faute si tu es hystérique…
Nos réactions n’appartiennent qu’à nous. NOUS sommes calmes. NOUS nous mettons en colère. NOUS pleurons. Nous avons du mal à gérer nos émotions. Soyons grands. Reconnaissons-le. Assumons-le… Nous devons mettre en place des mesures pour maîtriser nos émotions. Vous êtes responsables de vos actes. Vous décidez d’agir de telle ou telle sorte. Assumez-le.
Finalement,
Oui, il se peut que vous êtes dans l’incapacité de récupérer votre fille. Il se peut que vous n’ayez pas pu faire telle ou telle chose. Dans ce cas, dites que vous ne POUVEZ pas. Dites que vous n’avez pas pu. N’exaspérez pas votre conjoint(e) avec un « je vais essayer » ou un « j’ai essayé, mais ».
Optez pour la formule « je ne peux pas » ou « je n’ai pas pu ».
- Soyez clairs sur vos intentions. Vous inspirerez la confiance.
- Assumez vos actes. Votre maturité sera appréciée.
- Assumez vos décisions. Vous serez admirés et respectés.
Alors. Allez-vous bannir le verbe essayer?
A très bientôt pour d’autres astuces de communication 😉
Agnès