Bonjour,
je tiens à partager avec vous cette vidéo de Jacques Salomé sur les pièges et les possibles de la relation d’aide.
Jacques Salomé illustre à l’aide de la visualisation comment il est possible d’aider l’autre sans le maintenir en dépendance 😉
Dommage son très mauvais, pas bien compris
bonsoir Anaïs.
je viens vers vous pour évoquer le sujet d’une personne qui a de fortes présomptions de violences que subiraient sa fille, de la part de son conjoint. Les faits sont là: contrôle permanent, obligation de rendre des comptes, culpabilisation, dévalorisation, pression et exigences de résultats sur leurs petites filles, isolement crée par l’éloignement et rupture des relations, injonctions à adopter une religion qui n’est pas la sienne,et faire ramadan, travail à son domicile…… Sa fille parle sur son mari , et reconnaît qu’elle n’a plus de sentiments amoureux envers lui, elle vit dans la peur et dit qu’elle ne peut le quitter par peur qu’il lui prenne les enfants. Cette mère est intervenue,témoin d’un comportement punitif et abusif concernant les enfants, depuis le gendre refuse de la recevoir chez eux. Elle voit sa fille sous emprise, ne réagissant pas. Elle peut lui téléphoner malgré tout. Cette mère ne reconnaît plus sa fille, et veut protéger ses petits-enfants.
Que peut faire cette mère voyant sa fille sous emprise et ses petits-enfants en danger ? Peut-elle aider sa fille à sortir de cette emprise ?
Bonjour Annie,
Bien sûr, il est toujours possible d’aider une personne victime de violences conjugales. Il s’agit de ne pas faire « pour elle » mais plutôt avec elle, pour que cela ait vraiment du sens.
Pour l’instant, elle est sous emprise. La mère peut au moins lui donner le numéro 3919, pour qu’elle puisse évoquer par téléphone sa situation. Par ailleurs, elle pourrait rencontrer le CIDFF (il y en a dans chaque département) : centre d’information sur les droits des femmes et des familles, où elle pourra rencontrer gratuitement un juriste et s’informer sur ses droits, et être aidée dans les démarches si elle le souhaite.
S’il y a des violences sur les enfants, s’ils sont en danger, alors il faudrait réagir rapidement. Là encore, il vaudrait mieux que ça vienne de la mère des enfants… Ce n’est que dans le cas où elle ne réagit pas qu’il faudra signaler la situation, appeler le 119 par exemple. Mais mieux vaut travailler cela avec la femme victime, en l’amenant à rencontrer des professionnels.
J’espère que ma réponse pourra vous aider.
Bien à vous,